Grève nationale en 2021 : les forces de sécurité auraient été impliquées dans 44 homicides, selon Indepaz

À quatre jours du premier anniversaire de l'épidémie sociale contre le gouvernement d'Iván Duque, Indepaz publie un rapport faisant état de violences et d'abus présumés de la police lors de manifestations

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Miembros de la Policía retienen por la fuerza a un hombre en medio de los enfrentamientos entre manifestantes e integrantes del Escuadrón Móvil Antidisturbios (ESMAD), durante una jornada de protestas en el marco del Paro Nacional en Bogotá (Colombia). EFE/Mauricio Dueñas Castañeda/Archivo
Miembros de la Policía retienen por la fuerza a un hombre en medio de los enfrentamientos entre manifestantes e integrantes del Escuadrón Móvil Antidisturbios (ESMAD), durante una jornada de protestas en el marco del Paro Nacional en Bogotá (Colombia). EFE/Mauricio Dueñas Castañeda/Archivo

Il ne reste que quelques jours avant l'anniversaire de l'épidémie sociale populaire en Colombie, un événement sans précédent qui a marqué l'histoire des nouvelles générations du pays, car au cours des dernières années, il n'y a pas eu une série de jours aussi belliqueux que ceux-ci, des événements qui ont affecté le développement normal de la société liée à un contexte élevé. Les résultats ont été fatidiques, à cet égard, Indepaz a publié les chiffres les plus importants du chômage, qui révèlent des homicides, des blessures et des abus commis par les forces de sécurité.

L'Institut d'études sur le développement et la paix (Indepaz) a fait le point sur les principaux chiffres, qui ont été enregistrés entre le 28 avril et le 15 juillet 2021. Selon Indepaz, 83 homicides ont été commis dans le cadre de la grève nationale, mais les données les plus préoccupantes sont que dans au moins 44 d'entre eux, la paternité aurait été le fait des forces publiques. En outre, il a été enregistré que 35 personnes ont été victimes de violences sexuelles de la part des mêmes autorités, selon l'ONG Tremores.

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En ce qui concerne les meurtres, on sait qu'au moins deux femmes et trois membres des forces de sécurité ont été tués. Sur le nombre total de décès dans lesquels l'État aurait été impliqué, trois étaient des mineurs, 22 personnes âgées de 18 à 24 ans, 14 entre 26 et 50 ans, trois entre 60 et 90 ans, tandis que deux personnes n'ont pas pu être identifiées par les organismes de soins. À son tour, il a été conclu que mai était le mois au cours duquel la plupart des meurtres avaient été enregistrés.

Les données ont montré que 32 des 44 victimes mentionnées sont décédées des suites d'impacts d'armes à feu, sept présentaient des signes d'avoir été frappées avec des engins, deux sont mortes par inhalation de gaz lacrymogènes, un citoyen est mort des suites de divers coups et, enfin, une personne a été touchée par un char, une situation qui a conduit à sa mort. La ville qui a enregistré le plus de décès en relation avec la participation présumée des autorités est Cali, puisque 25 sont morts, tandis que Yumbo a enregistré trois décès, tandis que Bogota a souligné le chiffre de quatre personnes.

Les plaintes se sont poursuivies et ont ajouté de nouveaux dossiers contre les autorités, car elles étaient impliquées dans l'affliction de 56 personnes en inhalant des gaz au milieu des manifestations. Il convient de noter que différents revendeurs ont affirmé que le gaz lacrymogène utilisé à de nombreuses reprises avait expiré, ce qui est totalement dangereux pour la santé. 1661 protestants ont été victimes de violences arbitraires provoquées par les forces de sécurité et, en outre, il y a eu au moins 2053 arrestations lors des marches et des différentes mobilisations, selon le rapport.

L'un des événements les plus inquiétants des marches est celui des blessures aux yeux causées par le lancement d'objets, de bombes paralysantes, de gaz et d'autres obus destinés à un usage privé. La grève nationale a laissé 96 personnes blessées dans cette zone du visage, 89 hommes et sept femmes, et une grande inquiétude est démontrée, car cinq mineurs ont également été touchés.

Selon le ministère de la Défense, 860 municipalités ont participé à l'épidémie sociale dans 32 départements, dont la capitale de la République. Les principales activités menées ont été : 10 journées cacerolazo au cours desquelles environ 10 millions de personnes ont manifesté (dans chacune d'elles), 14 175 activités au total segmentées comme suit ; 3 415 blocages sur les routes du pays, 2 475 marches, 678 mobilisations de la population et au moins 40 rassemblements.

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