Le ministère du Travail annonce des mesures visant à réduire l'impact financier des handicaps sur les entreprises

Ángel Custodio Cabrera a également annoncé qu'il étudierait comment unifier les listes de pétitions lors des négociations collectives.

Deux nouvelles décisions ont été annoncées ce jeudi par le ministère colombien du Travail : l'unification des collectifs syndicaux et la manière de payer pour les personnes handicapées.

Le ministre du Travail, Ángel Custodio Cabrera, a été invité à participer au sommet du bicentenaire entre la Colombie et les États-Unis, qui commémore le 200e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays et a été organisé par la Chambre de commerce américano-colombienne (AmCham). De là, il a fait les deux annonces.

En ce qui concerne les incapacités professionnelles, le responsable du portefeuille a assuré que les finances des entreprises sont affectées par le mode actuel de paiement de ce droit aux travailleurs. La loi stipule que l'employeur paie les deux premiers jours d'invalidité et, en théorie, le fournisseur de services de santé (EPS) doit payer les frais suivants.

Cependant, ce paiement finit par être un prêt d'entreprise à l'EPS qui peut prendre jusqu'à sept mois pour être remboursé. Selon le ministre Cabrera, le déficit causé chez les employeurs par ce mode de paiement des handicaps dépasserait la ligne des billions de pesos, ce qui touche particulièrement les petites et moyennes entreprises ayant peu de marge de risque.

Ensuite, le ministre a annoncé que « nous allons entamer des pourparlers afin que ces handicaps recoupent la contribution à la santé de l'employeur et n'affectent pas la caisse », éliminant ainsi un maillon de la chaîne.

Une autre annonce du responsable qui a rapidement suscité la controverse est celle de l'unification des associations syndicales. Selon Cabrera, « nous devons commencer à mettre fin à cette prolifération d'organisations syndicales du papier. À un certain moment, dans les négociations collectives, de nombreux entrepreneurs sont aujourd'hui confrontés au fait que 100 ou 500 feuilles leur seront présentées. »

La solution que propose le ministre est de faire pression pour la consolidation des listes de revendications des syndicats lors de la négociation collective : « pas cent feuilles peuvent apparaître mais une seule et la représentativité des organisations syndicales doit être utilisée ».

Lors du sommet de l'AmCham, Cabrera a souligné que son portefeuille réalise plusieurs projets visant à améliorer l'accès à l'emploi pour les Colombiens. Outre les initiatives visant à employer les jeunes et les femmes — les plus vulnérables à la situation de chômage — elle a rappelé le projet Know-How to Vale, qui vise à certifier les connaissances empiriques avec le Service national de l'apprentissage (SENA) pour les rendre valables pour les employeurs formels.

« Un exemple : vous êtes plombier et vous savez comment faire beaucoup de choses, mais personne ne vous certifie. Aujourd'hui, avec l'aide du SENA et de tous les instruments, nous pouvons le certifier », a déclaré le ministre, qui a rappelé qu'il y avait eu une expérience avec trois mille personnes, y compris des migrants, pour les inclure sur le marché du travail avec ces certifications.

N'oubliez pas les exigences pour faire partie du programme, s'il vous intéresse :

Être mère ou père chef de famille : ils ont la responsabilité permanente du travail des enfants mineurs ou des personnes handicapées.

Prendre soin des personnes : toute personne qui, même si elle n'a pas de lien familial direct, est seule responsable, économiquement et socialement, des personnes de moins de 18 ans, des personnes de plus de 60 ans ou plus, ou des personnes handicapées.

Pour être jeune entre 18 et 28 ans : cette condition est accréditée par le biais de la pièce d'identité. Vous devez être majeur au moment de votre inscription au programme.

Appartiennent à un groupe de population à orientation ethnique : toute personne qui s'identifie comme afro-colombienne, indigène ou rrom — gitane.

Appartenant à la population LGBTIQ+ : toute personne qui s'identifie comme lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre, intersexuée, queer, non binaire ou ayant une orientation sexuelle et/ou une identité de genre diverses.

Être une personne âgée (60 ans ou plus) : cette condition est accréditée par le biais de la pièce d'identité. Vous devez être majeur au moment de votre inscription au programme.

Être migrant : toute personne étrangère qui entre sur le territoire colombien et qui se trouve régulièrement dans le pays.

Être rapatriés : tout citoyen colombien qui retourne dans le pays et qui est inscrit au registre unique des rapatriés (RUR).

Être classé dans les niveaux A, B ou C du Sisbén. La consultation et la preuve du document Sisbén seront effectuées directement par l'opérateur du programme.

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