Cinq questions et réponses pour comprendre comment l'utilisation facultative des masques sera appliquée

Le gouvernement du Pérou a annoncé que l'utilisation de masques ne sera plus obligatoire sous certains paramètres. Découvrez ce que cette nouvelle norme implique ici.

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Según cifras del banco emisor de Perú, hasta noviembre de este año se recaudaron 49.456 millones de soles (12.364 millones de dólares), frente a los 35.109 millones de soles (8.777,25 millones de dólares) de enero-noviembre de 2020 y los 40.831 millones de soles (10.207,75 millones de dólares) de 2019.Fotografía de archivo. EFE/Paolo Aguilar
Según cifras del banco emisor de Perú, hasta noviembre de este año se recaudaron 49.456 millones de soles (12.364 millones de dólares), frente a los 35.109 millones de soles (8.777,25 millones de dólares) de enero-noviembre de 2020 y los 40.831 millones de soles (10.207,75 millones de dólares) de 2019.Fotografía de archivo. EFE/Paolo Aguilar

Le ministère de la Santé a ordonné qu'à compter du 1er mai, l'utilisation de masques dans les espaces ouverts ne soit plus obligatoire. Après deux ans de pandémie, cela indique que le pays revient petit à petit à la normale. Ces cinq points clés de l'utilisation facultative de masques nous aideront à mieux comprendre comment ce règlement sera appliqué.

1. Existe-t-il des conditions pour que l'utilisation des masques soit facultative dans ma région ?

Selon César Munayco, directeur exécutif de la surveillance de la santé publique au Centre national d'épidémiologie, de prévention et de contrôle des maladies de Minsa, il a été décidé que le port du masque ne serait plus obligatoire uniquement dans les régions où deux conditions sont remplies : que 80% des personnes de plus de 60 ans ans ont l'âge de 3 doses du vaccin contre la COVID-19, et que 80 % de la population de plus de 12 ans reçoit les deux doses.

Il convient de souligner que, à ce jour, les seules régions qui répondent à ces exigences sont Lima métropolitaine, Lima Provincias, Callao, Ica et Áncash.

2. Cette nouvelle mesure comporte-t-elle des restrictions ?

Selon le spécialiste, cette nouvelle mesure annoncée par Minsa n'a aucune restriction. En effet, ils soutiennent que chaque personne est libre de choisir de porter le masque ou non dans un espace extérieur. Cependant, il a recommandé à la population de continuer à utiliser des masques, par exemple pour les patients atteints de cancer ou d'autres maladies graves.

Il est important que la population évalue les conditions et les situations dans lesquelles elle se sent à l'aise ou estime qu'il est nécessaire de porter un masque, car la pandémie de COVID-19 n'est pas encore terminée.

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3. La distanciation sociale est-elle toujours obligatoire ?

Oui, la distanciation sociale reste une mesure obligatoire à l'échelle nationale.

4. Cette nouvelle déclaration pourrait-elle avoir des effets négatifs sur le pays ?

Selon certaines informations, la transmission de la COVID-19 dans les espaces ouverts n'est pas aussi accélérée que dans des espaces fermés. Cependant, pour Óscar Gayoso, pneumologue à l'hôpital de Cayetano Heredia, il est toujours possible que l'annulation de l'utilisation obligatoire de masques entraîne une augmentation du nombre de cas. Il a également souligné que le système national de santé n'est pas suffisamment robuste pour pouvoir faire face à cette augmentation.

C'est une position également partagée par le Collège médical du Pérou, dont le doyen, Raúl Urquizo, s'est dit opposé à cette mesure. D'autre part, Oscar Ugarte, ancien ministre de la Santé, s'est dit très préoccupé par le fait que l'une des exigences pour lever le caractère obligatoire des masques soit l'application de la deuxième dose. Selon le spécialiste, deux doses du vaccin ne protègent pas suffisamment les personnes.

Le port du masque continuera d'être obligatoire | VIDEO : Latina

5. La mesure pourrait-elle changer ?

Oui. Comme annoncé lors de la conférence de presse du Conseil des ministres, cette nouvelle mesure est soumise à l'environnement épidémiologique qui s'installe, en ce qui concerne la réduction des cas ou des décès liés à la COVID-19. Cela signifie, selon Munayco, que si, après la mise en œuvre de la réglementation, la situation change et que le nombre d'infections augmente, la norme pourrait être modifiée.

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