Les femmes cagoulées d' « Okupa » qui ont pris le bâtiment du CNDH resteront en prison à Santa Martha Acatitla

Un juge surveillant a obtenu la mesure conservatoire de détention provisoire contre les trois femmes pour leur implication probable dans les crimes de vol qualifié et de dommages matériels causés par un gang.

Le bureau du procureur général de Mexico (FGJ-CDMX) a annoncé mercredi après-midi que les trois femmes cagoulées de l'organisation « Okupa Cuba Monumenta Viva » séjourneront au Centre pour femmes de Santa Martha Acatitla pour la réintégration sociale.

Un juge de surveillance a obtenu la mesure conservatoire de détention préventive contre Areli « N », Magda « N » et Karla « N », pour leur implication probable dans les crimes de vol qualifié et de dommages aux biens des gangs, après leur arrestation dans la nuit du 15 avril dernier dans les bureaux du National Human Commission des droits (CNDH), située rue República de Cuba, dans le centre historique, dépouillé depuis plus d'un an et demi.

Par ailleurs, le 13 avril, la fille d'un professeur de l'Université métropolitaine autonome (UAM) a rapporté sur les réseaux sociaux que sa mère avait été attaquée par quatre femmes d'Okupa alors qu'elle conduisait sa voiture dans cette rue.

Selon l'enquête du FGJ-CDMX, les femmes ont intercepté la victime et lui ont demandé de l'argent pour lui permettre de poursuivre son voyage dans le véhicule qu'il équipait ; à défaut de répondre à la demande, la victime a été dépouillée de son téléphone portable et sa voiture a été vandalisée.

À son tour, la défense des accusés a demandé la duplication du terme constitutionnel pour résoudre leur statut juridique, qui leur a été accordé, de sorte que le juge superviseur a décidé lundi prochain, le 25 avril, de poursuivre l'audience.

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