Iván Duque a assuré que la loi sur les quotas n'avait pas été violée avec la nomination du ministre Diego Molano

Dans l'attente d'un examen plus approfondi de la décision, le ministre de la Défense, qui se trouve actuellement à San Andrés pour accompagner le président, restera en fonction

El ministro de Defensa de Colombia, Diego Molano. EFE/Carlos Ortega/Archivo

Le président colombien Iván Duque a évoqué la décision du tribunal administratif de Cundinamarca d'annuler le décret portant nomination du ministre de la Défense Diego Molano. Le tribunal administratif de Cundinamarca a annulé le décret portant nomination de Diego Molano au poste de ministre de la Défense. Le chef de l'Etat a assuré qu'il enverrait une demande de clarification sur la décision car, selon lui, « il n'y a pas eu de changement à la loi sur les quotas ». C'est en février 2021 que j'ai pris cette décision concernant la position de Molano.

« Nous allons demander une explication de cette décision parce qu'aujourd'hui, il y a sept femmes ministres, donc comme je l'ai toujours dit, c'est un processus dynamique et en fait, après la nomination du ministre Molano, il y a eu d'autres nominations de femmes ministres », a déclaré Iván Duque en défendant le chef de cette portefeuille du gouvernement.

La Cour estime que, selon la loi sur les quotas, le président ne s'est pas conformé à une participation féminine de 30%, cependant, Duque a apporté une clarification. « Il n'y a pas de changement dans la loi sur les quotas ; au contraire, nous avons cette représentation, si vous incluez également la présence de la vice-présidente qui est la chancelière Marta Lucía Ramírez et qui, en tant que vice-présidente, fait partie du Conseil des ministres (...) Cela dit, nous avons demandé une clarification, ces clarifications sont nécessaires et d'ailleurs il n'y a pas d'interruption là-bas ni aucune administration du ministre de la Défense », a-t-il ajouté.

Le ministre de la Défense, Diego Molano, n'était pas loin derrière et a également exprimé son opinion sur la décision rendue par le tribunal administratif de Cundinamarca. « La décision qui déclare nullité en premier lieu le décret de ma nomination en tant que MinDefensa par la « Loi sur les quotas » dans le cabinet du gouvernement fera l'objet d'un appel », a déclaré le responsable.

Cette décision est la réponse à un procès selon lequel le président Iván Duque devrait nommer une femme à la tête du ministère de la Défense, en tenant compte de l'occupation des ministères d'ici février 2021. « La composition actuelle du cabinet des ministres ne répond pas au pourcentage minimum de participation des femmes à leur intégration, de sorte que l'acte administratif de nomination demandé est erroné (...) puisque leurs nominations ne garantissent pas qu'au moins 30 pour cent des ministères soient dirigés par des femmes, puisque 27,7 % seulement de la composition du cabinet ministériel était occupée par des femmes », document dans lequel la demande a été faite.

« La demande d'annulation du décret 134 du 6 février 2021 sera accordée (...) et le Président de la République sera ordonné de se conformer aux dispositions de la loi 581 de 2000 lors d'une nouvelle nomination, puisqu'il est tenu de nommer au moins 30% des postes au plus haut niveau décisionnel dans les ministères, les femmes », a commenté le Tribunal dans sa décision finale.

Actuellement, le cabinet ministériel qui accompagne l'administration d'Iván Duque est composé de huit femmes : Angelica Mayolo, ministre de la Culture ; Angela María Orozco, ministre des Transports ; Carmen Ligia Valderrama, ministre des TIC ; Susana Correa, ministre du Logement ; María Victoria Angulo, ministre de l'Éducation ; María Ximena Lombana, ministre du Commerce ; et Marta Lucía Ramírez, ministre des Affaires étrangères.

Le responsable, malgré la décision, restera en poste, comme je l'explique sur son compte Twitter, et il sera là jusqu'à ce que le Conseil d'État évalue la décision et détermine si, en fait, la nomination est nulle et non avenue. « Je suis toujours en poste, aujourd'hui à San Andrés travaillant pour la sécurité des Colombiens », a-t-il déclaré sur ses réseaux sociaux.

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