Début de l'extradition vers les États-Unis de l'ancien président hondurien Juan Orlando Hernández

L'ancien président sera envoyé à New York où il sera jugé pour trois accusations liées au trafic de drogue. Ils estiment qu'il a permis le transfert de plus de 500 000 kilogrammes de cocaïne

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Honduras former President Juan Orlando
Honduras former President Juan Orlando Hernandez is escorted by members of the National Police as they head towards a helicopter to transport him to the Hernan Acosta Mejia Air Force base for his extradition to the United States, to face a trial on drug trafficking and arms possession charges, at a police base in Tegucigalpa, Honduras April 21, 2022. REUTERS/Jonathan Lazo NO RESALES. NO ARCHIVES

L'extradition de l'ancien président hondurien Juan Orlando Hernández vers les Etats-Unis a débuté ce jeudi avec son transfert menotté à la base aérienne Hernán Acosta Mejia, au sud de Tegucigalpa, d'où il sera emmené dans un avion pour New York, pour subir son procès sur trois accusations liées au trafic de drogue.

L'hélicoptère qui a emmené Hernández à la base aérienne a décollé vers 11h30 heure locale (17H30 GMT) d'une unité spéciale de la police nationale, où l'ancien souverain était détenu depuis le 15 février, date à laquelle il a été capturé devant sa résidence, le lendemain du jour où les États-Unis ont demandé au Honduras son provisoire détention aux fins d'extradition.

Dans « l'opération Libération » visant à extrader Hernández, dans le cadre de mesures de sécurité strictes, entre 800 et 1 000 membres de la police nationale participent, comme l'a déclaré jeudi le ministre de la Sécurité Ramón Sabillón.

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Cinq minutes plus tard, l'hélicoptère de la FAH est arrivé à la base aérienne Hernán Acosta Mejía, où Hernández a été emmené à l'intérieur de cette installation militaire. L'avion de l'Agence antidrogue des États-Unis (DEA) qui emmènera Hernandez est arrivé à la base aérienne Hernán Acosta Mejia vers midi, heure locale (18h00 GMT).

Avant son transfert, son épouse, Ana Garcia, a publié une vidéo dans laquelle Hernandez proclame son innocence : « Je suis innocent, j'ai été et je suis soumis à un procès inéquitable ».

« La vérité est une force libératrice lorsqu'elle est révélée. Dans ma prière, celle de ma famille et celle de milliers de familles honduriennes, pour que la vérité soit révélée et prévaut dans mon cas », a déclaré Hernandez.

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Hernández, 53 ans, qui a régné entre 2014 et 2022, entre dans l'histoire aujourd'hui comme le premier ancien président du pays d'Amérique centrale à être sollicité par les États-Unis et pris en extradition vers ce pays, pour le poursuivre pour trafic de drogue.

Les États-Unis accusent Hernandez de trois chefs d'accusation liés au trafic de drogue et à l'utilisation d'armes pour introduire de la drogue dans ce pays, comme l'a rapporté l'ambassade des États-Unis à Tegucigalpa le 15 février.

Ensuite, la légation diplomatique a indiqué dans un communiqué que « au total, depuis environ 2004, le complot a transporté plus d'environ 500 000 kilogrammes de cocaïne à travers le Honduras vers les États-Unis ».

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La première accusation portée contre Hernandez contre les États-Unis est pour « complot en vue d'importer une substance contrôlée » dans ce pays, avec la « connaissance qu'une telle substance serait importée illégalement » sur le territoire américain, « dans des eaux situées à une distance de 12 miles au large des côtes des États-Unis ».

En outre, il est accusé de « fabrication, distribution et possession dans l'intention de distribuer une substance contrôlée à bord d'un avion immatriculé aux États-Unis ».

Le deuxième chef d'accusation est pour « utilisation ou port d'armes à feu, ou assistance et incitation à l'utilisation, à la puissance et à la possession » de « mitrailleuses et d'engins destructeurs ».

Le troisième chef d'accusation fait référence à un « complot en vue d'utiliser ou de porter des armes à feu, y compris des mitrailleuses et des dispositifs destructeurs, pendant et en relation avec, ou posséder des armes à feu, y compris des mitrailleuses et des dispositifs destructeurs, à l'appui du complot en vue d'importer des stupéfiants », selon le ministère public américain.

(Avec des informations d'EFE)

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