Plus de six millions de Vénézuéliens ont quitté le pays ces dernières années, mais le régime a célébré le retour de 270 personnes du Pérou

Le gouvernement de Maduro met en œuvre le « Plan Vuelta a la Patria » pour renvoyer dans leur pays les migrants qui se sont exilés à la recherche de meilleures opportunités et qui ne les ont pas trouvés

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Le régime vénézuélien a annoncé mardi que 270 Vénézuéliens retourneront dans le pays des Caraïbes depuis le Pérou avec le plan gouvernemental « Plan Vuelta a la Patria », lancé en septembre 2018, pour faciliter le retour des migrants victimes de xénophobie dans les pays d'accueil.

Le ministère des Affaires étrangères a expliqué dans un communiqué publié sur son site web qu'un avion Airbus 340-600 avait quitté la société d'État vénézuélienne Conviasa pour le Pérou pour un « nouveau jour » de rapatriement.

Il a également indiqué que l'équipage est composé de 13 personnes, accompagnées d'une « équipe multidisciplinaire » du ministère des Affaires étrangères.

L'agence a ajouté qu'il s'agissait du troisième vol du « Plan Vuelta a la Patria » à destination du Pérou cette année.

Le 10 avril, le ministère des Affaires étrangères a affirmé que 28 521 Vénézuéliens de 21 pays étaient rentrés dans le pays avec le programme gouvernemental.

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« Le nombre de Vénézuéliens bénéficiant du plan Vuelta a la Patria s'élève à 28 521 passagers, en provenance de 21 pays, à travers 165 vols et un transfert maritime », a-t-il indiqué sur son compte Twitter.

Pour sa part, la Plateforme régionale pour la coordination interagences pour les réfugiés et les migrants au Venezuela (R4V) estime que 6 041 690 personnes ont quitté le pays en raison de la crise de ces dernières années.

Cette plateforme indique que, sur ce nombre total de migrants, 4 992 215 vivent en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Le dictateur du Venezuela, Nicolás Maduro, a promis le 3 février qu'à partir de mars, les vols du plan gouvernemental tripleraient.

Maduro a déclaré que ces Vénézuéliens avaient quitté le pays à la recherche d'une « meilleure opportunité économique », mais qu'il y avait « beaucoup de discrimination, beaucoup de xénophobie qui ont été semées contre le Venezuela ».

(Avec des informations d'EFE)

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