Les États-Unis et l'UE sont prêts à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie pour « renforcer son isolement international »

Cette annonce a été confirmée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen : « Nous allons encore renforcer nos sanctions contre la Russie et intensifier l'aide financière et de sécurité à l'Ukraine »

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Russia's President Vladimir Putin chairs a meeting on the country's economy via a video link at a residence outside Moscow, Russia April 18, 2022. Sputnik/Mikhail Klimentyev/Kremlin via REUTERS ATTENTION EDITORS - THIS IMAGE WAS PROVIDED BY A THIRD PARTY.
Russia's President Vladimir Putin chairs a meeting on the country's economy via a video link at a residence outside Moscow, Russia April 18, 2022. Sputnik/Mikhail Klimentyev/Kremlin via REUTERS ATTENTION EDITORS - THIS IMAGE WAS PROVIDED BY A THIRD PARTY.

Les États-Unis et l'Union européenne sont parvenus à un « large consensus » sur la nécessité d'accroître la pression sur la Russie, notamment par le biais de « nouvelles sanctions », a déclaré mardi le gouvernement italien.

Les pays alliés ont également convenu de la nécessité « d'accroître l'isolement international de Moscou », a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Cette annonce a été confirmée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « Nous allons encore renforcer nos sanctions contre la Russie et intensifier l'aide financière et sécuritaire à l'Ukraine », a-t-il déclaré dans un tweet.

La décision a été prise lors d'une réunion télématique consacrée à l'invasion russe de l'Ukraine entre le président Joe Biden et les principaux alliés américains.

La vidéoconférence a réuni les dirigeants de la France, Emmanuel Macron ; de la Grande-Bretagne, Boris Johnson ; de l'Allemagne, Olaf Scholz ; de la Roumanie, Klaus Iohannis ; de la Pologne, Andrzej Duda ; de l'Italie, Mario Draghi ; du Canada, Justin Trudeau ; et du Japon, Fumio Kishida.

Ont également participé Von der Leyen, le président du Conseil européen, Charles Michel, et le chef de l'OTAN Jens Stoltenberg.

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Dans un communiqué, Stoltenberg a confirmé que les participants étaient d'accord « sur l'importance de faire payer encore plus à la Russie » pour l'invasion de l'Ukraine.

En outre, selon le gouvernement italien, « l'engagement commun à diversifier les sources d'énergie, réduisant ainsi la dépendance à l'égard de l'approvisionnement russe » a été réaffirmé.

La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que les participants avaient discuté de « leurs efforts coordonnés pour continuer à infliger des coûts économiques importants afin de tenir la Russie responsable » de leurs actions.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a noté que « les dirigeants ont affirmé leur solidarité avec le peuple ukrainien et ont condamné les souffrances humanitaires causées par l'invasion non provoquée et injustifiée de la Russie. Ils ont également discuté de leurs efforts coordonnés visant à imposer des coûts économiques importants pour tenir la Russie responsable. Ils se sont engagés à poursuivre leurs consultations étroites, notamment en travaillant avec et par le biais du G7, de l'UE et de l'OTAN. »

L'annonce d'une augmentation des sanctions intervient alors que le gouvernement russe mène une nouvelle phase de son offensive contre l'Ukraine dans la région du Donbass (est).

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Les séparatistes pro-Moscou contrôlent des parties du Donbass depuis 2014 dans deux républiques autoproclamées des provinces de Donetsk et de Louhansk.

Lundi, dans un discours prononcé devant le Peterson Institute of International Economics, le Secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Adeyem, a promis de « désarmer la guerre de Russie, pièce par pièce, en perturbant son complexe industriel militaire et ses chaînes d'approvisionnement ».

« Tant que l'invasion de la Russie se poursuivra, nos sanctions se poursuivront. Alors même que nous continuons à appliquer des sanctions financières rigoureuses contre la Russie et ses principales institutions financières, la prochaine phase de notre travail sera de désarmer la machine de guerre de la Russie, pièce par pièce, en perturbant son complexe industriel militaire et ses chaînes d'approvisionnement », a-t-il dit.

Il a noté que la guerre de la Russie contre l'Ukraine a pris beaucoup plus de temps que ne l'avait prévu le Kremlin, en grande partie en raison des efforts héroïques du peuple ukrainien et du soutien fourni par l'Occident : « Ce retard signifie que l'armée russe devra être réapprovisionnée et reconstruite. Pour éviter cela, nous poursuivons nos efforts visant à utiliser les sanctions et les contrôles à l'exportation pour priver la Russie des intrants essentiels dont elle a besoin, en ciblant des secteurs clés tels que l'aérospatiale, l'électronique et d'autres secteurs liés au secteur de la défense. »

Le responsable du Trésor a noté que Washington continuera également à travailler pour pénaliser les pays qui tentent d'échapper aux sanctions et de restreindre la capacité du dirigeant russe Vladimir Poutine à projeter le pouvoir, bien qu'il n'ait pas fourni de détails sur le type de sanctions ou de cibles envisagées.

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen demandera cette semaine à ses homologues des grandes économies d'accroître les douleurs économiques à Moscou face à son invasion de l'Ukraine.

Les conséquences de la guerre et l'impact sur l'économie mondiale seront les principaux sujets de discussion lors des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui ont débuté lundi.

(Avec des informations de l'AFP)

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