Un homme engage un groupe armé pour torturer un cousin qui aurait frappé sa fille

Il a été capturé à Popayán, où un juge des garanties l'a inculpé de crimes de torture et de déplacement forcé

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Ces dernières heures, le bureau du procureur général a confirmé qu'un homme qui, il y a 15 ans, avait engagé un groupe armé pour menacer, torturer et déplacer son cousin en raison d'un problème familial, a été capturé et poursuivi à Popayán.

Cette histoire commence en 2007 dans le village d'El Rincón de la municipalité d'El Rosario à Nariño, lorsque le captif a affronté un cousin l'accusant d'avoir battu sa fille. Il l'a nié et n'a pas admis les accusations.

L'homme, dont le nom et le visage n'ont pas été révélés par le parquet, mécontent de la réponse de son proche, cherche un moyen de régler les comptes et les contacts alias Raúl, le chef d'un groupe illégal opérant dans la région au moment de l'incident, et lui demande d'intervenir. Il lui demande d'intimider son cousin.

Alias Raúl accepte la demande et demande à plusieurs membres du groupe armé d'accompagner le prisonnier pour retenir son cousin, qui a été bâillonné et emmené dans le secteur connu sous le nom d'El Matadero.

Une fois à El Matadero, les hommes d'alias Raúl l'ont intimidé avec des fusils, l'ont battu et jeté dans un abîme, lui causant des fractures aux jambes et aux mains.

Toujours mécontent, selon l'enquête du procureur, le prisonnier et alias Raul a demandé un quota d'argent à la victime, lui donnant un délai pour admettre avoir battu la fille de son cousin.

La victime n'a jamais accepté les accusations et a été forcée de quitter la région en compagnie de son noyau familial.

Enfin, après 15 ans, l'agresseur, qui a orchestré la torture de cet homme, a été capturé à Popayán (Cauca) et présenté devant un juge des garanties, par un procureur de la Direction des violations des droits de l'homme, qui l'a inculpé de crimes de torture et de déplacement forcé.

L'homme a été envoyé en prison à titre préventif, le temps que les enquêtes étaient terminées.

Au cours des dernières heures, le parquet a également annoncé qu'un homme qui avait assassiné sa compagne dans la nuit du Jeudi Saint dans la capitale atlantique avait été envoyé en prison.

Selon l'enquête du parquet, le fémicide s'est produit dans le district de La Playa de Barranquilla, le 14 avril, lorsque l'homme de 44 ans aurait blessé son partenaire romantique de 30 ans avec un couteau qui, selon l'avis de l'Institut de médecine légale, affectant l'artère fémorale, ce qui lui a causé une perte de sang considérable qui a finalement entraîné sa mort.

L'accusé a été capturé en flagrant délit par des membres en uniforme de la police nationale après avoir été alerté par la communauté, il sera transféré à la prison du district d'El Bosque pour se conformer à la mesure de sécurité.

Selon les informations du ministère public, le 15e tribunal pénal municipal chargé de superviser les garanties a imposé une mesure de sécurité pénitentiaire à un homme pour crime de fémicide aggravé.

Enfin, le parquet a également annoncé au cours des dernières heures que la chambre criminelle de la Haute Cour de Villavicencio avait confirmé la peine de 15 ans et 3 mois de prison infligée à Cristian David Carranza Rodríguez, co-auteur responsable de la mort de Juan David Martínez Cardona.

Selon l'enquête du procureur, il a été possible d'établir que le prévenu avait participé à l'attaque qui a coûté la vie à Juan David Martínez Cardona, après avoir été abattu à plusieurs reprises dans le village de La Cecilia à Villavicencio (Meta), en avril 2016.

Compte tenu de la solidité des éléments de preuve, le défendeur a accepté les accusations d'homicide en concurrence avec vol qualifié et aggravé ainsi que la fabrication, le trafic et le port d'armes à feu.

Il convient de préciser que cette peine a été prononcée en première instance par un juge de circuit, en octobre 2017, mais a été portée en appel par le représentant des victimes ; une décision qui a été confirmée par la chambre de décongestion criminelle de la Haute Cour de Villavicencio.

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