Soldado a perdu un de ses pieds après être tombé dans un champ de mines à Norte de Santander

Le membre du 11e bataillon d'opérations terrestres de l'armée nationale a été transféré dans la ville de Cucuta pour y recevoir des soins médicaux

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Foto de archivo. Un miembro
Foto de archivo. Un miembro del Batallón de Desminado Humanitario del Ejército de Colombia busca minas terrestres en Cocorná, en el departamento de Antioquia, Colombia, 3 de marzo, 2015. REUTERS/Fredy Builes

Un soldat professionnel a été blessé dans l'après-midi de ce vendredi 15 avril, après être tombé dans un champ de mines, dans le village de Guarapales, situé dans la municipalité de Teorama (Norte de Santander), selon le magazine Semana.

L'homme en uniforme, identifié comme José Páramo Casto, menait des opérations de sécurité dans cette zone rurale avec plusieurs de ses collègues du 11e bataillon d'opérations terrestres de l'armée nationale, lorsqu'ils ont été surpris par la détonation.

Les informations préliminaires obtenues par le même média indiquaient qu'après la détonation de la mine, le soldat avait été amputé du pied droit, de sorte que les infirmières de combat ont dû le soigner pendant qu'il était évacué, par avion, vers la ville de Cucuta pour recevoir des soins médicaux.

Bien que pour le moment l'armée ne sache pas quel groupe armé illégal serait à l'origine de l'installation de l'engin explosif, Blu Radio savait que, apparemment, il pouvait s'agir de membres de l'Armée de libération nationale (ELN) ou de dissidents du 33e front des FARC, qui opèrent dans la région.

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Infobae

La présence d'engins explosifs dans la municipalité de Teorama n'est pas nouvelle. Le 30 mars, le commandant de la police du Norte de Santander, le colonel Carlos Martínez, a annoncé, lors d'un dialogue avec la MRC Mundo, que des membres de l'ELN avaient installé un explosif au milieu du parc municipal.

Selon l'uniforme, des membres de la police antiexplosive étaient responsables de l'explosion contrôlée de l'engin, ce qui aurait pu provoquer une tragédie pour la population civile qui se déplace quotidiennement dans la région pour se rendre à son travail ou emmener ses enfants à l'école.

Le commandant de la police du Norte de Santander a indiqué aux mêmes médias que l'incident avait été ajouté à d'autres cas d'explosifs découverts au cours de cette semaine dans la zone urbaine des municipalités de Hacarí, Tibú et Ocaña, et qu'ils avaient été installés pour attaquer les forces publiques et les civils.

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Il convient de rappeler que, le 24 mars, l'Armée nationale a également signalé qu'en moins de 24 heures, elle avait contrecarré deux attaques terroristes dans le Norte de Santander. Selon l'institution, le premier incident a été signalé dans le district de La Gabarra, dans la zone rurale de la municipalité de Tibú, où un groupe de cylindres de bombes a été désactivé.

Dans un entretien avec RCN Radio, le commandant de la force opérationnelle Vulcano, le colonel Diego Jaramillo Muñoz, a détaillé que l'appareil avait été installé à proximité d'une usine d'abattage, à proximité de laquelle se trouvent des maisons de paysans et une zone de pêche et d'extraction de sable sur la rivière Catatumbo.

La deuxième attaque qui a contrecarré l'armée a eu lieu dans la municipalité de Convención, où des membres de l'ELN avaient installé un engin explosif à proximité de la Banque agraire municipale, selon l'institution dans un communiqué.

Selon les forces militaires, l'appareil a réussi à être désactivé « de manière contrôlée par nos techniciens anti-explosifs de la deuxième division », évitant ainsi une urgence dans la population.

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