La Russie a menacé la Finlande et la Suède au sujet de leur intention d'adhérer à l'OTAN : « Ils doivent comprendre les conséquences »

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova a déclaré que si l'adhésion est obtenue, « la sécurité européenne dans son ensemble changera »

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María Zajárova, portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores ruso, en una imagen de archivo. EFE/ Sergei Ilnitsky
María Zajárova, portavoz del Ministerio de Asuntos Exteriores ruso, en una imagen de archivo. EFE/ Sergei Ilnitsky

L'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'OTAN aurait des « conséquences » pour ces pays et pour la sécurité européenne, a prévenu vendredi le ministère russe des Affaires étrangères. La Finlande a déclaré cette semaine qu'elle déciderait de postuler à l'adhésion à l'OTAN dans quelques semaines, et la Suède discute également de son adhésion à l'alliance.

« Le choix appartient aux autorités suédoises et finlandaises. Mais ils doivent comprendre les conséquences d'une telle mesure pour nos relations bilatérales et pour l'architecture de sécurité européenne dans son ensemble », a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova dans un communiqué.

Il a ajouté qu'il est « peu probable que l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN contribue à renforcer (leur) prestige international ».

Zakharova a noté que la politique de non-alignement des deux pays « fournissait un niveau de sécurité fiable », tandis que l'appartenance à une alliance militaire « n'est pas en mesure de renforcer leur sécurité nationale ».

« Ils se réuniront automatiquement sur le front de l'OTAN », a déclaré Zakharova.

Infobae

L'ancien président russe Dmitri Medvedev a prévenu jeudi que la Russie déploierait des armes nucléaires près des trois États baltes et de la Scandinavie si la Finlande ou la Suède décidaient d'y adhérer.

L'approche de la Finlande à l'égard de l'OTAN, qui pourrait achever son adhésion en juin, a entraîné la Suède qui, en quelques semaines, est passée d'une hypothétique entrée dans l'alliance peu susceptible de devenir une option de plus en plus réaliste.

Il y a tout juste un mois, alors que la guerre entre l'Ukraine et la Russie durait depuis deux semaines, le Premier ministre suédois, la social-démocrate Magdalena Andersson, a défendu le statut de la Suède en tant que partenaire de l'OTAN mais non membre et a estimé qu'un éventuel revenu « déstabiliserait » davantage la situation.

Bien que les sondages aient donné pour la première fois une majorité de partisans de l'adhésion à l'alliance, les sociaux-démocrates, le parti ayant le plus de sièges, et les démocrates d'extrême droite de Suède (SD), la troisième force parlementaire, se sont opposés à l'adhésion.

Mais la rapidité avec laquelle les événements se sont précipités dans la Finlande voisine, où des spéculations ont déjà été émises avant le sommet de juin à Madrid, a ébranlé le débat suédois.

(Avec des informations de l'AFP et de l'EFE)

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