Le député britannique conservateur Imran Ahmad Khan a annoncé jeudi sa démission après avoir été reconnu coupable lundi d'agression sexuelle sur un adolescent de 15 ans.
Khan, 48 ans, et membre du Parti conservateur, a déclaré qu'il fera appel du verdict, parce qu'il nie les faits pour lesquels il a été condamné. Cela justifie toutefois sa démission car le processus judiciaire est annoncé depuis longtemps.
« Je suis arrivé, avec regret, à la conclusion qu'il est intolérable que mes administrations restent sans député pour apporter sa voix au Parlement pendant des années », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur Twitter, précisant qu'il « démissionne » et « quitte la vie politique ».
À la suite du verdict, un porte-parole de son parti, auquel appartient également le Premier ministre Boris Johnson, a annoncé l'exclusion de Khan « avec effet immédiat ».
Lors d'une fête en janvier 2008, Khan a donné du gin à un adolescent. Selon l'accusation, il l'a par la suite emmené à un autre étage, l'a mis sur le lit et lui a demandé de regarder de la pornographie avant de l'agresser sexuellement.
Le tribunal a entendu la victime rapporter qu'il avait été forcé de boire du gin avant de lui demander de regarder de la pornographie et de rappeler qu'il se sentait « effrayé, vulnérable, engourdi, choqué et surpris » après que Jan, puis sans aucune charge politique, l'ait touché jusqu'à ce qu'il s'approche de ses parties privées et tente de dormir dans salle informatique.
La plainte a été déposée en 2019, peu après que Jan, qui a toujours nié les faits et impute également certains traumatismes à la victime, ait été élu député aux élections générales de décembre. A cette époque, a-t-il expliqué, « tout a débordé » et a choisi d'intenter une action en justice, a rapporté la presse britannique.
Khan, 48 ans, sera convoqué à une date ultérieure pour que son jugement final lui soit lu.
La démission de ce député par Wakefield, dans le nord de l'Angleterre, force la tenue d'une nouvelle élection, qui semble difficile pour le parti de Johnson, fortement affaibli après l'amende pour avoir enfreint les règles contre le covid, dans un bastion historiquement de gauche.
La sanction contre le Premier ministre était d'avoir assisté le 19 juin 2020 au Bureau du Cabinet à une fête pour son 56e anniversaire, prétendument organisée par sa femme, qui s'est excusée mardi « sans réserve » pour cet événement et a admis qu'elle avait payé la pénalité.
(Avec des informations de l'AFP, EuropaPress)
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