COVID-19 : le Pérou a enregistré 180 nouvelles infections et 11 décès au cours des dernières 24 heures

Le ministère de la Santé a confirmé que 382 Péruviens se trouvent dans l'unité de soins intensifs avec ventilation mécanique.

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A healthcare worker wearing personal protective equipment (PPE) takes a swab sample from a woman for the coronavirus disease (COVID-19) test in Cantagallo, an indigenous Shipibo-Conibo community, during the vaccination campaign against the coronavirus, in Lima, Peru February 19, 2021. REUTERS/Angela Ponce
A healthcare worker wearing personal protective equipment (PPE) takes a swab sample from a woman for the coronavirus disease (COVID-19) test in Cantagallo, an indigenous Shipibo-Conibo community, during the vaccination campaign against the coronavirus, in Lima, Peru February 19, 2021. REUTERS/Angela Ponce

La pandémie de COVID-19 est toujours présente dans notre pays, surtout maintenant que nous traversons une troisième vague de contagion due à la présence de la variante omicron. Selon la salle de situation du ministère de la Santé (Minsa), au cours des dernières 24 heures, 180 nouvelles infections ont été enregistrées et 11 compatriotes ont perdu leur vie en raison du coronavirus. Au cours de cette période, 41 612 personnes ont été testées dans tout le pays.

Le nombre de personnes hospitalisées passe à 1 161 en raison du virus qui a déclenché cette pandémie. Parmi ceux-ci, 382 sont hospitalisés dans l'unité de soins intensifs (USI) et sont traités par ventilation mécanique. Selon le ministère de la Santé, plus de 3 millions de personnes sont isolées à domicile depuis le début de la pandémie.

Depuis mars 2020, plus de 25 millions de Péruviens ont été testés pour le coronavirus, dont 3 553 210 cas confirmés. 212 547 est le nombre total, à ce jour, de compatriotes décédés des suites de la COVID-19 depuis que le virus a été enregistré pour la première fois sur le territoire national.

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Afin de stopper les infections, le gouvernement maintient la recommandation de respecter la distanciation physique d'au moins un mètre entre les personnes. Il exhorte la population à se laver constamment les mains, à porter des masques qui sont, de préférence, KN95.

L'AVENIR DES MASQUES

Après deux ans de lutte contre la pandémie de COVID-19, les masques continuent d'être un outil pour prévenir la contagion entre les citoyens ; cependant, la discussion sur leur validité a suscité une plus grande attention ces dernières semaines. « Lorsque nous aurons atteint 80 % de la troisième dose, nous serons en mesure de planifier le retrait des masques. Nous avons besoin que la population dépasse 80% de sa troisième dose pour pouvoir retirer le masque », a déclaré la dernière déclaration du ministre de la Santé, Jorge López.

Le danger auquel une partie de la population serait encore exposée serait l'une des raisons pour lesquelles le port obligatoire du masque n'est pas levé. « C'est juste que nous avons encore un groupe qui pourrait être infecté et avec ça, conduire à avoir à nouveau des taux élevés de patients hospitalisés, c'est la raison pour laquelle nous ne pouvons toujours pas y penser », a-t-il ajouté.

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Pour sa part, l'Institut national de la santé (INS) a noté qu'il était important de prendre en compte plusieurs considérations pour cesser d'utiliser des masques. Le chef de l'établissement, Víctor Suárez, a souligné que pour éliminer l'utilisation obligatoire du masque dans les espaces ouverts, la couverture vaccinale contre la COVID-19 devait être augmentée.

« Le Chili a récemment levé l'utilisation des masques dans les espaces ouverts, mais il a une couverture de la troisième dose de 85 % et une couverture de la deuxième dose de 91 %. Nous sommes à 49% et nous allons de l'avant, mais avec de grandes lacunes dans les régions, la couverture n'est pas homogène à l'échelle nationale, nous devons l'augmenter afin de pouvoir assouplir certaines mesures telles que l'utilisation de masques dans les espaces ouverts en toute tranquillité », a été la comparaison utilisée par le spécialiste.

Il convient de rappeler que ces dernières semaines, l'afflux dans les centres de vaccination a diminué et que de moins en moins d'enfants âgés de 5 à 11 ans se font vacciner pour recevoir l'une de leurs doses. Il convient de rappeler que dans ces cas, le soutien des parents est crucial car ils sont chargés de les transférer et de leur donner l'autorisation nécessaire pour se faire vacciner dans l'un des centres situés dans différentes parties de la ville.

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