Plus de 80 % des Vénézuéliens vivant en Colombie n'ont pas de permis de séjour

Selon l'enquête Pulse of Migration Survey, menée par DANE, seulement 15,4 % de la population migrante du pays voisin est autorisée à accéder à un travail décent

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Funcionarios de Migración Colombia realizan controles sobre el puente que une a las poblaciones de Cúcuta (Colombia) y San Antonio del Táchira (Venezuela), en una fotografía de archivo. EFE/Mario Caicedo
Funcionarios de Migración Colombia realizan controles sobre el puente que une a las poblaciones de Cúcuta (Colombia) y San Antonio del Táchira (Venezuela), en una fotografía de archivo. EFE/Mario Caicedo

Grâce à l'enquête Pulse of Migration publiée par le Département administratif national des statistiques (DANE), il a révélé qu'entre janvier et février 2022, 84,6 % des Vénézuéliens résidant en Colombie n'ont pas le permis spécial de séjour (PEP), le document qui permet leur séjour légal au niveau national territorial.

Dans le pays, seulement 15,4 % de la population vénézuélienne est titulaire d'un permis, ce qui rend encore plus difficile l'accès à un travail décent.

Selon l'entité statistique, sur le nombre total de migrants dans le PEP, 15,7 % correspondent à des femmes et 15 % à des hommes. Depuis 2018, 41,3 % de cette population possède le permis et depuis 2019, 24 % ; 2 %.

En ce qui concerne les professions que les Vénézuéliens exercent à leur arrivée en Colombie et avant d'obtenir le PEP, l'enquête a montré que 51,7 % des migrants consacrent la majeure partie de leur temps à travailler ; 24,3 % cherchaient du travail, 6,8 % étudiaient et 14,3 % exerçaient des métiers domestiques.

Toutefois, lorsque l'enquête a demandé si la population vénézuélienne avait eu des difficultés à obtenir un emploi rémunéré, 85 % ont répondu oui. Cette situation est surtout exacerbée chez les femmes de 89,2 % qui n'ont pas de possibilités d'emploi (57,1 %), en particulier celles de 55 ans et plus (66,7 %).

En ce qui concerne la santé, 57,1 % des migrants ont déclaré que les membres de leur famille n'avaient pas tous accès à la santé en Colombie et 42,9 % ont déclaré qu'ils en avaient un. En ce qui concerne l'intention de vacciner, 71,8 % des Vénézuéliens interrogés ont répondu que le vaccin était déjà appliqué ; 23,2 % ont déclaré qu'ils étaient intéressés par le vaccin contre le coronavirus et 5,1 % ont déclaré qu'ils n'étaient pas intéressés par l'application du vaccin.

Selon l'enquête, pour janvier-février 2022, 24,2 % des migrants vivant en Colombie et dont l'origine est le Venezuela ont déclaré que le département où ils résidaient à leur arrivée dans le pays était Bogotá ; pour 14,3 %, c'était Norte de Santander et pour 9,5 %, Antioquia.

Enfin, l'enquête a consulté la population vénézuélienne sur l'accès à l'éducation en Colombie pour les membres de la famille d'âge scolaire. À ce stade, 68,0 % ont déclaré qu'ils y avaient accès, 22 % n'avaient aucun parent d'âge scolaire et 10 % n'y avaient pas accès ; la principale raison pour laquelle ils n'avaient pas accès est qu'ils n'avaient pas de papiers (75,3 %).

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