L'ONU a exigé qu'AMLO ne militarise plus le Mexique

Le Comité sur les disparitions forcées a appelé à la création de politiques de sécurité publique qui profitent aux Mexicains et non aux entreprises de sécurité.

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Imagen de archivo. Un soldado hace guardia durante un operativo de búsqueda de personas desaparecidas mientras transitan por la carretera Monterrey-Nuevo Laredo, en Nuevo Laredo, México. 24 de agosto de 2021. REUTERS/Daniel Becerril
Imagen de archivo. Un soldado hace guardia durante un operativo de búsqueda de personas desaparecidas mientras transitan por la carretera Monterrey-Nuevo Laredo, en Nuevo Laredo, México. 24 de agosto de 2021. REUTERS/Daniel Becerril

L'une des principales promesses d'Andrés Manuel López Obrador (AMLO) au Mexique était d'arrêter la militarisation du pays ; cependant, les actions de l'armée, ainsi que la création de nouvelles sociétés de sécurité, ont montré que Tabasqueño a non seulement manqué à ses obligations, mais a également accru la présence de les uniformes dans les rues.

C'est pourquoi le Comité contre les disparitions forcées (CED) des Nations Unies (ONU) a exigé que le président fédéral rende l'armée dans les casernes, en plus de convertir la Garde nationale (NG) en commandement civil, comme cela avait été proposé dès le début.

Pour accomplir cette mission, l'agence a recommandé que le gouvernement fédéral élabore un plan de retrait « ordonné, immédiat et vérifiable » pour les forces militaires qui mènent des actions de sécurité publique.

Plus tard, Carmen Villa Quintana, présidente du CED, a déclaré que ces stratégies devaient être élaborées de manière à « pouvoir réellement assurer la sécurité des citoyens ». En outre, ils doivent être conformes aux principes internationaux relatifs aux droits de l'homme et respecter l'article 21 de la Constitution à la lettre.

Les membres du comité de l'ONU ont souligné que les réformes du droit de sécurité mises en œuvre depuis 2006, jusqu'aux plus récentes, ont été caractérisées par la priorité de la militarisation du pays.

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Il a également été souligné que, dans certains cas, ces nouvelles lois ont fait l'objet d'actions inconstitutionnelles parce qu'elles n'étaient pas suffisantes pour lutter contre la criminalité, la violence au Mexique et pour protéger les droits de l'homme.

« La participation continue des forces armées mises en place dans la réforme constitutionnelle du 11 mai 2021, bien qu'elle soit présentée comme « extraordinaire, réglementée, surveillée, subordonnée et complémentaire », permet de s'interroger sur sa conformité aux normes constitutionnelles et internationales en la matière des citoyens des droits de l'homme et de la sécurité », a déclaré le comité.

Il a par la suite rappelé qu'entre 2007 et 2021, la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) avait émis 162 recommandations au Secrétariat de la défense nationale (Sedena) et au Secrétariat de la Marine pour de graves violations des droits de l'homme, dont 15 sur disparition.

Ils ont également mentionné qu'en 2021, Sedena et GN ont été reconnus parmi les 10 autorités avec des rapports fréquents dans les dossiers de violations présumées des droits de l'homme soumis par la CNDH.

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Pour sa part, parmi les cinq autorités fédérales ayant le plus grand nombre de recommandations en attente figurait Sedena, accompagnée de la Marine.

Les disparitions forcées ont également été évoquées. Ils ont déclaré qu'il avait augmenté de façon exponentielle entre 2006 et 2021. Au 26 novembre de l'année dernière, le pays comptait 95 121 personnes disparues, selon le dossier de la Commission nationale de recherche.

Il a été noté que ces crimes sont commis, pour la plupart, par des fonctionnaires des trois commandements, fédéral, étatique et municipal, ainsi que par des membres du crime organisé.

En outre, ils ont souligné l'impunité généralisée de 99 %, étant donné que les responsables de crimes tels que les disparitions et autres violations des droits de l'homme ne font pas l'objet d'enquêtes ou ne sont pas traduits en justice.

Pour cette raison, le président du CED a été interrogé sur la création d'un organisme international contre l'impunité, pour exercer de manière indépendante. En réponse, il a répondu : « C'est à l'Etat mexicain lui-même d'analyser et de discuter, surtout, face à la situation que nous présentons et en raison de l'impunité qui a été pointée du doigt ».

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