L'opposant vénézuélien José Gregorio Correa a déclaré que l'élection de la Cour suprême passe par le dialogue

Le député a indiqué que le tribunal « adéquat » pour tous n'est pas une question de majorités, mais qu'il s'agit d'une question de « dialogue, de conversation et de justice »

Guardar
El diputado de la Asamblea Nacional de Venezuela, José Gregorio Correa, en una fotografía de archivo. EFE/Miguel Gutiérrez
El diputado de la Asamblea Nacional de Venezuela, José Gregorio Correa, en una fotografía de archivo. EFE/Miguel Gutiérrez

Le député de l'opposition au Parlement vénézuélien José Gregorio Correa a déclaré lundi que le dialogue était à la base de l'élection des nouveaux juges d'une Cour suprême de justice (TSJ) « accessible à tous ».

« C'est un objectif d'avoir au retour de Pâques une Cour suprême de justice qui soit à la portée de tous ; nous ne pouvons pas arrêter cela et cela ne peut être réalisé que par le dialogue », a-t-il dit.

Correa a indiqué que le HCJ « adapté » à tous n'est pas une question pour la majorité mais qu'il s'agit d'une question de « dialogue, de conversation et de justice ».

« Le dialogue ne doit pas s'arrêter à Pâques, il ne peut pas être que nous partions en vacances sans dialogue. Je pense que nous devons continuer à parler, nous avons vraiment besoin de dialogue », a-t-il souligné.

Le 6 avril, l'ONG vénézuélienne Access to Justice a dénoncé le fait que le Parlement à majorité chaviste avait « indûment » retardé le processus électoral des nouveaux magistrats suprêmes, dont la nomination a été reportée le 25 mars.

Infobae

« L'Assemblée nationale officielle retarde de manière injustifiée le processus d'élection des juges qui seront membres de la Cour suprême de justice, ainsi que la nomination du directeur de l'École de la magistrature et de l'Inspecteur général des tribunaux », a indiqué l'ONG sur son compte Twitter.

À cet égard, l'organisation a indiqué que la réforme de la Cour suprême du Venezuela « progressait à plein régime », après l'adoption, de « manière expresse et unanime », de la réforme de la loi organique de la HCJ qui avait été proposée par le président de cet organe, Maikel Moreno, mais que depuis le report des élections, le 25 décembre, la nomination a été reportée.

Il a expliqué qu'après cette date, « l'AN a modifié au moins huit fois l'appel pour que la session ordinaire se tienne dans les 5 jours consécutifs suivant la réception de la liste envoyée par le Comité pour l'évaluation des nominations du pouvoir citoyen », pour l'élection des juges.

Suite à la réforme de la loi organique du TSJ, le nombre de juges composant la haute cour a été réduit de 32 à 20.

La Chambre constitutionnelle sera composée de cinq magistrats et les cinq autres (électoraux, politico-administratifs, cassation civile, cassation pénale et cassation sociale) par trois juges, conformément à la réforme législative proposée, par opposition aux sept et cinq, respectivement, qu'ils ont actuellement.

(Avec des informations d'EFE)

CONTINUEZ À LIRE :

Guardar