Le Colombia Film Festival revient à New York après deux ans

Le Festival du film colombien dans la capitale du monde se tiendra du 28 avril au 1er mai, avec une grande variété de productions, y compris un hommage aux victimes du massacre de Bojayá, à l'occasion de son 20e anniversaire, avec le film « Songs that flood the river » de Germán Arango

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USA6802. NUEVA YORK (NY, EEUU), 11/04/2022.- Fotograma cedido por el Festival de Cine de Colombia en Nueva York donde aparecen Loren Paz Jara, como Milagros, y Marcela Mar, como Lorenza, durante una escena de la pelÍcula "Entre tu y Milagros" ganadora en 2021 del mejor cortometraje en la Bienal de Veneciaó, de Mariana Saffon, quien estará presente en el festival. El Festival de Cine de Colombia en Nueva York regresa, tras la pandemia, "para abrazar y celebrar a la comunidad" con historias íntimas e intensas, sin dejar de lado el humor, y un cierre en tributo a las víctimas de la masacre de Bojayá, en su 20 aniversario, con el filme "Cantos que inundan el río", de Germán Arango, en su debut en Estados Unidos. EFE/Festival de Cine de Colombia /SOLO USO EDITORIAL /NO VENTAS /SOLO DISPONIBLE PARA ILUSTRAR LA NOTICIA QUE ACOMPA-A /CR_DITO OBLIGATORIO
USA6802. NUEVA YORK (NY, EEUU), 11/04/2022.- Fotograma cedido por el Festival de Cine de Colombia en Nueva York donde aparecen Loren Paz Jara, como Milagros, y Marcela Mar, como Lorenza, durante una escena de la pelÍcula "Entre tu y Milagros" ganadora en 2021 del mejor cortometraje en la Bienal de Veneciaó, de Mariana Saffon, quien estará presente en el festival. El Festival de Cine de Colombia en Nueva York regresa, tras la pandemia, "para abrazar y celebrar a la comunidad" con historias íntimas e intensas, sin dejar de lado el humor, y un cierre en tributo a las víctimas de la masacre de Bojayá, en su 20 aniversario, con el filme "Cantos que inundan el río", de Germán Arango, en su debut en Estados Unidos. EFE/Festival de Cine de Colombia /SOLO USO EDITORIAL /NO VENTAS /SOLO DISPONIBLE PARA ILUSTRAR LA NOTICIA QUE ACOMPA-A /CR_DITO OBLIGATORIO

Le Festival du film colombien de New York revient, après deux ans en raison de la pandémie de COVID-19, « pour embrasser et célébrer la communauté » avec des histoires intimes et intenses, sans négliger l'humour, et une clôture en hommage aux victimes du massacre de Bojayá, à l'occasion de son 20e anniversaire, avec le film Chansons qui inondent la rivière, de Germán Arango, à ses débuts aux États-Unis.

Le festival, qui aura lieu du 28 avril au 1er mai au Cinépolis Chelsea à Manhattan, s'ouvrira avec The Devil, de David Covo Camacho, un hommage aux San Jacinto Bagpiers, un groupe qui préserve la musique traditionnelle des cornemuses et des tambours.

« C'est un hommage aux personnes que nous aimons en Colombie, de grands musiciens, de renommée mondiale, qui ont remporté le Grammy mais qui vivent dans la pauvreté absolue », a commenté le directeur et fondateur du festival, Juan Carvajal. Ils présenteront également ce soir-là Between you and Milagros — lauréat en 2021 du meilleur court métrage à la Biennale de Venise — de Mariana Saffon, qui sera présente à la projection.

De même, Carvajal a rapporté que l'affiche du festival de cette année, une œuvre du Colombien Fernando Botero intitulée Dance, dans laquelle un couple — les figures obèses emblématiques du peintre — dansent embrassés devant un groupe de personnes qui célèbrent, est en phase avec la célébration de la communauté colombienne.

« Je pense qu'il est temps de se réunir, de s'embrasser à nouveau, de se toucher. Cette affiche marque un nouveau départ, un avenir pour ceux d'entre nous qui vivent cette folie de la pandémie et maintenant nous allons nous embrasser à nouveau », a-t-il expliqué.

Le conflit armé que la Colombie a connu pendant des décennies est présent avec plusieurs films, dont Amparo, une mère qui, lorsqu'elle rentre chez elle, découvre que l'armée a recruté de force un de ses enfants et se bat contre tout pour le récupérer. Toujours avec Tantas Almas, dans lequel un vieux pêcheur fait face à la tragédie lorsque les paramilitaires tuent ses deux fils et jettent leurs corps dans la rivière puis il entame un voyage à travers l'affluent pour les récupérer.

« C'est un film déchirant et impressionnant, avec une photo incroyable qui dépeint la douleur de manière très profonde », explique Carvajal, qui met également en lumière le documentaire « De l'autre côté » dans lequel deux frères, après l'accord de paix, recherchent la guérilla qui a enlevé leur mère.

Le festival, auquel participeront plusieurs réalisateurs et acteurs, se termine par des chants qui inondent la rivière, sur les chanteurs du Pacifique qui écrivent des chansons et chantent pour les morts qui descendent la rivière. « C'est un documentaire très intime et douloureux car il décrit un peu ce qu'a été le massacre de Bojayá qui nous a tant marqués et une manière de rendre hommage à tous les Colombiens qui nous ont laissés avec la pandémie », a déclaré Carvajal.

Le lendemain marque le vingtième anniversaire du massacre, lorsque le 2 mai 2002, quelque 80 personnes sont mortes (dont 48 mineurs), après que des guérilleros des FARC ont largué une bombe cylindrique, lors d'une confrontation avec des paramilitaires des Forces unies d'autodéfense de Colombie (AUC) contre une église où la population était à l'abri.

Le soir de clôture, les chanteurs du Pacifique seront connectés au festival depuis la Colombie pour honorer ceux qui ne sont plus là et aussi pour célébrer la vie, a-t-il dit.

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