Le Bureau du procureur spécialisé pour les crimes électoraux a reçu 15 plaintes lors de la révocation du mandat

Les utilisateurs des réseaux sociaux et des personnalités de la sphère publique ont indiqué que Mario Delgado, chef du mouvement de régénération Moreno (Morena), devrait être sanctionné pour avoir promu l'exercice démocratique par la pratique du « portage »

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CIUDAD DE MÉXICO, 27FEBRERO2022.- Al
CIUDAD DE MÉXICO, 27FEBRERO2022.- Al rededor de 200 simpatizantes del presidente Andrés Manuel López Obrador congregaron en el Zócalo para expresar su apoyo por su iniciativa a la reforma eléctrica y a la consulta de revocación de mandato. Como parte de la manifestación, también hubo consignas contra supuestos “opositores” del mandatario, entre ellos los consejeros del Instituto Nacional Electoral (INE) y periodistas como Carmen Aristegui. FOTO: ANDREA MURCIA /CUARTOSCURO.COM

Le Bureau du procureur spécialisé pour les crimes électoraux (FISEL) a indiqué avoir reçu 15 plaintes liées à l'exercice de révocation de mandat mené dans les sondages au cours de la matinée et de l'après-midi de ce 10 avril. Par ses voies officielles, il a été noté que les plaintes seraient traitées, analysées et déterminées conformément à la loi par le personnel ministériel de cette institution.

De même, le FISEL, présidé par José Agustín Ortiz Pinchetti, a indiqué qu'il bénéficiait du soutien des délégations du Bureau du Procureur général (FGR) des 32 États pour la saisie des plaintes déposées dans le cadre de cet exercice démocratique et a précisé que le jour du scrutin, il a porté sur 455 directives citoyennes pour localiser les bureaux de vote et pour fournir des informations concernant la liste nominale des électeurs.

Outre le ministère public, la Commission des plaintes et des plaintes de l'Institut national électoral (INE) a pris des mesures conservatoires à l'encontre du ministère des Finances et du Crédit public (SHCP) dans le cadre de la journée où il sera décidé si le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) continuera à diriger l'exécutif fédéral ou, au contraire, il devra se retirer de ses fonctions tôt par vote populaire.

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À cet égard, l'INE a condamné le fait que l'agence fédérale dirigée par Rogelio Ramírez de la O ait utilisé ses réseaux sociaux pour inviter les citoyens à participer à l'exercice démocratique de la révocation du mandat, situation dans laquelle elle a pris des mesures de précaution à son encontre et lui a ordonné de retirer le publication sur Twitter.

« De manière informelle, l'INE a institué une procédure contre le ministère des Finances et du Crédit public, à la suite d'une publication sur le compte Twitter officiel vérifié de ce Secrétariat, où il invite les citoyens à participer au processus de révocation du mandat », indique un communiqué.

En outre, la Commission de l'organe présidé par Lorenzo Córdova Vianello a noté que, dans l'après-midi de ce dimanche 10 avril, trois mesures de précaution avaient été résolues. L'un d'eux était dû à la diffusion de propagande électorale et à la promotion inappropriée du processus de révocation du mandat, présenté par le Parti de la révolution démocratique (PRD).

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La Commission a reçu une plainte déposée par le Movimiento Regeneración Nacional (Morena) contre le parti Movimiento Ciudadano (MC) pour diffusion de promotions prétendument diffamatoires et, enfin, a fait état de la plainte déposée par l'INE contre l'agence fédérale.

Outre les plaintes déposées auprès de FISEL, divers utilisateurs, y compris des personnalités publiques, sur les réseaux sociaux, ont souligné que les actions menées par le leader de Morena, Mario Delgado Carrillo, constituaient un crime électoral car il utilisait un fourgon pour mobiliser les citoyens et les amener à voter sur la Révocation de Mandat dans l'un des boitiers installés par l'INE.

Des personnages tels que Emilio Álvarez, Icaza Longoria et Pedro Ferriz, ont demandé que les sanctions correspondantes soient appliquées à Delgado Carrillo pour avoir commis un crime électoral, décrit sur les réseaux sociaux comme « portage ». À cet égard, ils ont indiqué que le chef du parti devait recevoir une peine de 50 à 100 jours d'amende, ainsi que de six à 10 mois de prison conformément à l'article X de la loi générale sur les crimes électoraux, qui stipule que toute personne « organise la réunion ou le transport des électeurs le jour du scrutin, avec le but d'influencer la direction du vote ».

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