Pour emprisonner alias Franchement, présumé recruteur mineur de dissidents des FARC

Les éléments de preuve indiqueraient qu'il aurait promis d'étudier et de travailler des enfants et des adolescents pour les impliquer dans des activités criminelles.

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04/09/2020 Colombia.- Capturado 'Álvaro Boyaco',
04/09/2020 Colombia.- Capturado 'Álvaro Boyaco', un líder de las disidencias de las FARC acusado de la muerte de líderes sociales. El director de la Unidad de Investigación y Acusación de la Jurisdicción Especial para la Paz (JEP), Giovanni Álvarez, ha asegurado este miércoles que el narcotráfico "no puede ser un patrón para explicar" los casi 250 asesinatos de antiguos guerrilleros de las disueltas Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) desde la firma de los acuerdos de paz en 2016. POLITICA SUDAMÉRICA COLOMBIA LATINOAMÉRICA INTERNACIONAL LOUIS WITTER / LE PICTORIUM / ZUMA PRESS / CONTACT

Dans la matinée du samedi 9 avril, le bureau du procureur général a réussi à obtenir qu'un juge de garantie impose une mesure d'assurance dans un centre pénitentiaire, contre Frankly Gómez Jara, alias Frankly, qui serait le recruteur de mineurs de la sous-structure Jorge Briceño Suárez des dissidents des FARC.

L'organe d'enquête a assuré que les éléments de preuve soumis au tribunal pouvaient montrer que cet homme avait prétendument promis d'étudier et de travailler des enfants et des adolescents pour les impliquer dans des activités criminelles. Il y aurait également des preuves de son implication dans des attaques et des meurtres contre des membres des forces de sécurité.

L'enquête montrerait que les victimes de ce personnage étaient concentrées sur les municipalités du département de Meta. Parmi les activités criminelles que les mineurs devraient mener figurent la collecte d'extorsion, la vente et le trafic de stupéfiants, ainsi que le transport d'armes et d'explosifs.

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Cet homme aurait contacté des enfants et des adolescents de la Meta et, par tromperie, les aurait convaincus d'entrer dans la structure criminelle pour mener des activités illégales telles que la collecte d'extorsion, la vente de stupéfiants, le transport d'armes, entre autres.

Quand il a réussi à faire accepter aux mineurs d'aller dans les camps de guérilla, plus tard, alias Franchement les a soumis à des menaces et des agressions afin qu'ils ne s'échappent pas. D'autre part, le parquet aurait la preuve que l'accusé a assassiné aujourd'hui deux jeunes qui se trouvaient dans un établissement commercial au Brésil, à La Uribe (Meta), le 22 juillet 2018.

Dans son Bulletin 43457, l'entité a indiqué que le transfuge de l'Accord de paix était l'un des responsables d'une attaque terroriste contre un véhicule où dix membres des forces de sécurité se mobilisaient. Cet événement aurait été présenté à La Uribe le 1er décembre 2018. Après l'explosion de l'accusation, deux hommes en uniforme ont été grièvement blessés.

Pour ces événements, un procureur de la Direction spécialisée contre les organisations criminelles a inculpé Franchement Gómez Jara des crimes suivants : homicide aggravé, recrutement illégal, concert pour commettre un crime aggravé et terrorisme. L'accusé a été capturé dans le cadre d'un travail articulé du ministère public, de l'armée nationale, de l'armée de l'air colombienne et de la police nationale.

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Pour sa part, le Bureau du Médiateur a souligné dans son premier rapport de 2022 soumis le 11 février que de mars 2020 à ce jour, 114 cas de recrutement forcé, d'utilisation et d'utilisation d'enfants et d'adolescents à des fins de guerre ont été signalés.

Pour le ministère public, les dissidents des FARC constituent le groupe criminel ayant le plus grand nombre de cas signalés. 68,3 % des événements seraient liés à leurs structures. Alors que l'ELN enregistre 6,5 % des cas, 4,7 % sont attribués à des groupes d'autodéfense et 8,4 % à d'autres groupes armés illégaux.

Les départements ayant le plus grand nombre de cas signalés sont Caqueta (33), Cauca (18), Antioquia (9), Putumayo (10) et Tolima (8). En outre, 24 % des victimes appartiennent à des populations ethniques, 4 % à la population d'ascendance africaine et 20 % à des peuples autochtones. Et de tous les cas, 83 % se sont produits dans des zones rurales.

Jusqu'à présent en 2022, deux alertes précoces liées à ce risque ont été émises, à Putumayo et Valle del Cauca. « Nous comprenons que c'est la vie des filles et des garçons qui sont privés de la possibilité de réaliser leurs rêves. L'État, la famille et la société doivent s'engager à les empêcher de continuer à être victimes de violence et en particulier de recrutement, qui est l'un des comportements les plus aberrants commis à l'encontre des enfants dans notre pays », a déclaré le Médiateur, Carlos Camargo, lors de la présentation de ce rapport.

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