« Rien n'est décidé », a prévenu Macron à propos du deuxième tour présidentiel prévu le 24 avril et a déclaré que les Français étaient confrontés à « un moment décisif » pour la France et l'Europe. »
Par ces mots, l'actuel président a demandé le soutien de tous ceux qui n'ont pas voté pour lui le 10 avril, ne serait-ce que pour « faire face à l'extrême droite ».
Selon les premières estimations des instituts de sondage, le président centriste serait le candidat le plus voté ce dimanche et affronterait l'extrême droite Marine Le Pen lors du scrutin. Ainsi Macron, au pouvoir depuis 2017, a obtenu entre 27,6 % et 29,7 % des voix, suivi de Le Pen (23,5 % et 24,7 %), selon ces estimations. Le gauchiste Jean-Luc Mélenchon (19,8 % et 20,8 %) resterait à la veille du second tour qui aura lieu le 24 avril.
Après la connaissance des estimations, le président français a reçu le soutien des candidats socialistes, communistes, verts et de droite défaits pour sa bataille électorale de second tour ce mois-ci contre la dirigeante d'extrême droite Marine Le Pen. Dans une poussée pour Macron, le candidat du Parti communiste Fabien Roussel, la socialiste Anne Hidalgo, Yannick Jadot des Verts et la candidate républicaine de droite Valerie Pecresse ont déclaré qu'ils voteraient pour lui pour empêcher le leader d'extrême droite d'arriver au pouvoir.
Mélenchon, le troisième et qui a le plus grand nombre de voix à distribuer, était content de sa performance aujourd'hui et, sans l'appeler nommément, il a également endossé Macron. « Vous n'avez pas à donner un seul vote à Le Pen. Je vais le répéter : vous n'avez pas à donner un seul vote à Le Pen, vous n'avez pas à donner un seul vote à Le Pen. Cela a-t-il été compris ? Je pense que mon message était clair », a-t-il dit depuis son bunker.
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