Ciro Murayama, conseiller de l'Institut national électoral (INE) a déclaré que lors de la Journée de révocation du mandat qui aura lieu ce dimanche, il est nécessaire d'être vigilant sur l'éventuelle commission de crimes électoraux, parmi lesquels il a énuméré le portage des électeurs, le conditionnement des des programmes gouvernementaux ou l'utilisation de ressources publiques à des fins partisanes.
Selon la loi générale sur la révocation du mandat, approuvée par la majorité législative de Morena, l'INE et les organes électoraux de chaque État étaient les seuls autorisés à le promouvoir auprès des électeurs, cependant, près d'un mois après sa mise en œuvre, le même parti a approuvé un décret visant à modifier les règlements et permettre aux agents publics de s'impliquer, mais ce changement a été annulé par le Tribunal électoral de la magistrature de la Fédération (TEPJF) car les règles ne peuvent pas être modifiées en plein jeu.
Cette semaine, Murayama a souligné qu'au cours de ce processus démocratique, le plus grand nombre de mesures de précaution ont été prises contre des agents publics pour avoir ouvertement promu la révocation en faveur du président Andrés Manuel López Obrador, parmi lesquelles celles dirigées contre Claudia Sheinbaum, chef de gouvernement de la ville de Mexico, qui a dirigé un rassemblement au Monument à la Révolution quelques jours avant le jour des élections.
Selon le Bureau du procureur spécialisé chargé de l'attention aux crimes électoraux (FEPADE), certaines actions mettent en danger le déroulement d'une élection et menacent les caractéristiques du vote, qui doit être universel, libre, direct, personnel, secret et non transférable.
L'un des problèmes les plus courants pendant les jours de scrutin est la présence de « ratons laveurs électoraux », chargés de coordonner ou de diriger l'exécution d'un ou de plusieurs crimes électoraux en faveur d'un candidat ou d'un parti politique.
Après que plusieurs responsables de la soi-disant « quatrième transformation » aient rompu l'interdiction électorale la semaine dernière en promouvant le vote en faveur du président Andrés Manuel López Obrador lors de la consultation populaire sur la révocation du mandat, le président de l'Institut national électoral (INE)), Lorenzo Córdova, a averti que des violations de la loi pourraient conduire le Tribunal électoral de la magistrature de la Fédération (TEPJF) à annuler le processus.
À cet égard, la chef du gouvernement de Mexico, Claudia Sheinbaum, a répondu ce vendredi lors de sa conférence de presse que ce serait « la dernière paille » pour que l'exercice démocratique qui se tiendra ce dimanche 10 avril soit invalidé. Il est à noter qu'elle a été l'un des responsables qui ont violé l'interdiction en participant à un rassemblement au Monument à la Révolution.
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