L'Ukraine a découvert un nouveau massacre des troupes russes : 132 corps présentant des signes de torture ont été découverts à Makariv

La découverte a eu lieu dans la région de Kiev, la même où se trouve Bucha

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FILE PHOTO: European Commission President Ursula von der Leyen, High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy Josep Borrell, Slovakia's Prime Minister Eduard Heger and Ukraine's Prime Minister Denys Shmyhal stand next to a mass grave as they visit the town of Bucha, as Russia's attack on Ukraine continues, outside of Kyiv, Ukraine April 8, 2022. REUTERS/Valentyn Ogirenko/File Photo
FILE PHOTO: European Commission President Ursula von der Leyen, High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy Josep Borrell, Slovakia's Prime Minister Eduard Heger and Ukraine's Prime Minister Denys Shmyhal stand next to a mass grave as they visit the town of Bucha, as Russia's attack on Ukraine continues, outside of Kyiv, Ukraine April 8, 2022. REUTERS/Valentyn Ogirenko/File Photo

Le ministère ukrainien de la Défense a révélé un nouveau massacre dans les territoires récupérés. « Chaque jour, nous découvrons des crimes de guerre monstrueux », ont déclaré les autorités.

« Alors que les sauveteurs ukrainiens progressent sur le territoire libéré des occupants russes, de nouveaux crimes de guerre monstrueux sont découverts. La ville de Makariv, dans la région de Kiev, est à moitié ruinée. 132 corps tourmentés de citoyens torturés et assassinés ont déjà été découverts », a rapporté le ministère ukrainien de la Défense.

Les nouvelles concernant Makariv rappellent de manière alarmante Bucha, la ville où l'horreur des occupations russes a été révélée la semaine dernière avec des dizaines de cadavres gisant dans les rues et des sinnets enterrés dans des fosses communes.

Pour documenter les atrocités russes, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a annoncé aujourd'hui la création d'une archive en ligne pour documenter les crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine avec des preuves, a-t-il ajouté, qui aideront ses auteurs à ne pas échapper à la justice.

« Nous documentons minutieusement chaque atrocité, chaque crime. Nous avons créé une archive en ligne spéciale de ces crimes afin que le monde connaisse la vérité et pour tenir les Russes responsables de chaque goutte de sang ukrainien qu'ils versent », a déclaré le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba dans un communiqué en Ukraine », a-t-il déclaré.

« Nous punirons les criminels de guerre russes pour les atrocités qu'ils commettent en Ukraine, non seulement les exécuteurs testamentaires, mais aussi les commandants qui ont donné les ordres et l'ensemble de la direction politico-militaire de la Fédération de Russie », a-t-il dit.

Il a ajouté que des milliers d'Ukrainiens ont été tués, torturés et tués par des soldats russes, que des civils ont été exécutés les mains liées derrière le dos dans les rues de Bucha, et que des femmes et des enfants ont été violés et tués.

L'armée russe a bombardé des maternités, des écoles, des crèches et des couloirs humanitaires et que des personnes ont été expulsées de force vers la Russie, a-t-il ajouté.

Les crimes de guerre commis par l'armée russe en Ukraine depuis le début de l'invasion le 24 février dans ces archives sont divisés en sept catégories : meurtres d'innocents, attaques contre des civils ou des infrastructures civiles, destruction de centres de population, otages et la torture, les déportations illégales, les atteintes à la religion et à la culture, et le viol.

Le communiqué ajoute que le portail « plonge les visiteurs dans l'atmosphère horrible de cette guerre » pour « ne découvrir qu'une fraction de la façon dont les Ukrainiens ont été forcés de vivre pendant plus de six semaines », « entendre le son des sirènes antiaériennes, des avions de guerre et des frappes de missiles » et pour « lire les terribles témoignages de survivants ».

Les archives, qui sont déjà disponibles via le lien https://war.ukraine.ua/russia-war-crimes, seront constamment mises à jour par le ministère en coopération avec les forces de l'ordre ukrainiennes, les organisations internationales et le suivi missions.

Avec des informations d'EFE

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