Vidéo : Avec 10 policiers, ils ont arrêté deux enfants qui vendaient des bonbons dans le centre d'Oaxaca

Le Bureau des droits de l'homme du peuple d'Oaxaca a déjà ouvert un dossier d'enquête sur les allégations d'abus de pouvoir

La police d'Oaxaca a arrêté un enfant pour avoir vendu des bonbons

Il a fallu au moins 10 policiers pour arrêter deux mineurs qui ne vendaient des bonbons que sur la voie publique de l'État d'Oaxaca, ce qui signifierait un abus d'autorité présumé.

Selon un témoin qui a enregistré le moment, les événements se sont déroulés dans la nuit de ce mardi 6 avril, dans l'une des rues les plus animées du centre historique de la capitale.

Dans la vidéo de 26 secondes seulement, on peut voir comment plusieurs éléments du Secrétariat municipal de la sécurité publique (SSPM) et une patrouille étiquetée « 195 » de l'agence, dirigée par le commissaire Raúl Ávila Ibarra, réprimandent les enfants de moins de 10 ans.

En outre, vous pouvez entendre comment l'un d'eux pleure inconsolablement lorsque les policiers ont tenté de le mettre dans la voiture de patrouille où un autre était détenu.

Selon le journaliste Miguel Ángel Schultz, il s'agissait de deux enfants autochtones exploités qui vendaient des bonbons et des « marquesitas », un dessert typique du sud-est du Mexique consistant en une crêpe roulée remplie de cajeta, de lait condensé, de chocolat, de confiture ou de fromage.

Il a souligné qu'Avila Ibarra est un ancien commandant de la police fédérale arrivé à Oaxaca en provenance de Ciudad Juárez, dans l'État de Chihuahua.

Face à un abus de pouvoir présumé, le Bureau des droits de l'homme du peuple d'Oaxaca (DDHPO) a ouvert le dossier DDHPO/0570/ (01) /OAX/2022.

En outre, il a demandé à la municipalité de la capitale un rapport sur les raisons de l'assurance, le statut juridique des enfants, les protocoles et les critères selon lesquels ces actions ont été menées, ainsi que les mesures mises en œuvre pour la prise en charge et la protection immédiates des mineurs ; le lieu où ils se trouvaient protégés ; ainsi que les actions interinstitutionnelles menées à l'attention de l'affaire.

Le bureau du procureur général a demandé au procureur de la République d'ouvrir une enquête correspondante dans le cas où des enfants seraient victimes du crime de traite des personnes sous sa forme d'exploitation du travail des enfants ou de l'infraction qui en est constituée.

Alors que le Bureau du Procureur de l'État pour la protection des droits des enfants et des adolescents de l'État d'Oaxaca (Prodennao) lui a demandé de prendre des mesures pour diagnostiquer la situation de violation, afin de garantir la pleine protection et la restitution des droits des deux enfants.

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