La Colombia Free Fracking Alliance a annoncé qu'un groupe de 40 membres du Congrès a présenté devant le premier tribunal administratif du circuit de Barrancabermeja, à Santander, une contribution à l'action de tutelle qu'ils ont envoyée il y a quelques jours contre le conducteur de ibfracturationb qui serait en avance dans Puerto Wilches, Santander.
Parmi les membres du Congrès qui soutiennent la suspension du pilote à Santander figurent le candidat à la présidence, Gustavo Petro, ainsi que : Iván Cepeda, Angelica Lozano, Gustavo Bolivar, María José Pizarro, Feliciano Valencia, Roy Barreras, Antonio Sanguino, Jorge Robledo, Katherine Miranda, Iván Marulanda, parmi autres.
La tutelle a été déposée le 31 mars par la Corporation afro-colombienne de Puerto Wilches (Afrowilches), le collectif d'avocats José Alvear Restrepo et la Podion Corporation, avec l'accompagnement de la Colombia Free Fracking Alliance. Les entités ont assuré que la poursuite de ces projets représenterait une violation présumée des droits fondamentaux à la participation environnementale, à l'accès à l'information, à la régularité des procédures, à la vie et à l'intégrité.
« Dans un acte symbolique, nous intentons une action constitutionnelle parce que nous exigeons justice face à l'arbitraire de la fracturation hydraulique », ont déclaré les organisations dans un communiqué de presse. « Les ministères de l'Environnement, des Mines et de l'Énergie nous ont mis en place, mis en place un théâtre auquel la communauté est censée participer, et à Wilches, les gens ne sont même pas au courant de ce qui se passe », ont-ils ajouté.
Le principal argument des organisations est que le droit à une consultation préalable a été violé dans la communauté et c'est pourquoi elles demandent la suspension de la licence environnementale que l'Autorité nationale des licences environnementales (ANLA) a accordée à Ecopetrol pour faire avancer le projet pilote dans la municipalité.
Ces organisations sont venues des départements de Santander et de Cesar pour dénoncer cette violation de leur droit de participation à diverses entités de l'État. Parmi ses arguments, « en Colombie, il y a un déficit dans la participation pétrolière et les licences environnementales que la Cour constitutionnelle a ordonné au Congrès de réglementer, et ne l'a pas encore fait ».
En fait, dans l'appel, ils déclarent que la participation de la communauté à la mise en œuvre des projets pilotes pour la recherche approfondie (PPII) n'a pas été sollicitée auparavant. « Ce que le gouvernement a produit, ce sont des scénarios de socialisation des décisions, des briefings, et pas correctement des exercices de concertation/consensus », lit-on dans la tutelle.
La contribution présentée par les membres du Congrès est destinée à se conformer au droit communautaire et, à son tour, à suspendre le projet pilote de fracturation hydraulique. À titre d'arguments, ils ont souligné que les arrêts T-693 de 2012, T-576 de 2014 et T-002 de 2017, qui établissent le droit d'Afrowilches à une consultation préalable, « ainsi que d'autres droits pouvant être détenus par le sujet collectif, n'exigent pas qu'il soit constitué sous une certaine forme légalement établie ».
De cette manière, les 40 membres du Congrès ont présenté les trois requêtes suivantes au tribunal : protéger le droit à la consultation préalable de la communauté d'Afrowilches d'ascendance africaine ; suspendre la licence environnementale accordée au PPII Kalé ; et, suspendre le processus d'une autre demande de développement du PPII Platero.
Il convient de rappeler que le projet de fracturation hydraulique de Kalé est dirigé par Anla et a récemment été rejeté par la communauté de Puerto Wilches. Le 22 février, ils ont dû suspendre une audience publique sur ce projet en raison des manifestations de ceux qui s'opposent à l'utilisation des ressources en eau à des fins minières.
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