« Mon engagement est de diriger la Colombie des régions pour construire un pays en ordre et avec des opportunités », lit-on sur le site Web qui décrit le plan du gouvernement de Federico Gutiérrez, candidat à la présidence du pays. Sur ce portail, l'équipe du candidat au poste de chef de l'État a publié un document de 103 pages qui établit quelle serait l'arrivée à la Casa de Nariño de Gutiérrez, en cas de victoire aux élections qui auront lieu dans quelques semaines et qui mettront fin à l'administration d'Iván Duque.
« Je ne veux pas être un messie ; je suis un Colombien ordinaire, comme les autres, avec une vocation de service (...) transformer la Colombie, construite à partir de la rue, à travers le dialogue social avec les régions, mais sur la base d'une étude approfondie d'experts et d'une compréhension commune des problèmes nationaux », a commenté le candidat à la présidence de la coalition Team for Colombia. L'ancien maire de Medellín a expliqué qu'il s'agissait d'une archive contenant 264 propositions et 100 objectifs initiaux.
Selon « Fico », l'insécurité, la corruption, la démocratie en danger, la croissance insuffisante, la faible productivité et le chômage, ainsi que la pauvreté et les inégalités sont leurs principales préoccupations et problèmes avec lesquels travailler. Le plan gouvernemental de « Fico » et sa formule vice-présidentielle fixent deux bases principales : l'ordre et les opportunités.
« (...) Pour que les ressources ne soient pas perdues ou volées, pour que les gens se sentent en sécurité et calmes, et que ceux qui commettent des crimes paient pour leurs crimes et ne restent pas impunis (...) afin que tout le monde, quel que soit son statut, puisse rêver et disposer des outils nécessaires pour réaliser ses rêves. Opportunités d'avoir une meilleure éducation, de meilleurs emplois et, en fin de compte, une meilleure qualité de vie », a écrit l'aspirant à occuper la Casa de Nariño dans le document.
Quatre stratégies émergent des deux principaux piliers : la lutte contre la corruption, le renforcement de la sécurité et de la justice, la croissance économique pour créer des emplois et réduire la pauvreté.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, le candidat a expliqué « qu'elle contient notre engagement envers la transparence, la responsabilité et la transparence des contrats ». Il soulève des mesures spécifiques telles que des peines de prison, la mort politique et la perte d'investiture pour des fonctionnaires corrompus. Il veut abolir ces lois, qu'il qualifie de « lois commerciales », afin d'empêcher les citoyens d'être lésés par des paiements injustes. Il veut « empêcher les contrats douaniers et les dépassements de coûts dans les travaux, c'est là que les ressources des Colombiens sont volées ».
Dans la section sur le renforcement de la sécurité et de la justice, Fico souligne qu'« il contient des propositions claires pour rétablir la sécurité et la coexistence des citoyens, le contrôle du territoire, l'accès des citoyens à une justice effective et la réduction de l'impunité (...) pour renforcer la lutte contre le vol et le vol qualifié dans tous les villes du pays ». Sur ce point, la spécialisation des forces de sécurité en termes de droits de l'homme, de cybersécurité, de renseignement et d'enquête criminelle se démarque.
Il met particulièrement l'accent sur la protection des jeunes contre l'entrée dans des réseaux criminels et sur le renforcement de la lutte contre le trafic de drogue. Ce dernier est basé sur trois réglementations spéciales : la substitution des cultures par une approche de développement agraire et territorial pour les paysans qui vivent aujourd'hui de la plantation de cultures illicites ; la vision de la dépendance en tant que problème de santé publique et la création de mécanismes pour sa prévention et ses soins ; et renforcement des capacités opérationnelles pour démanteler la chaîne du trafic de drogues, en mettant l'accent sur l'interdiction des intrants chimiques, de la production et
En ce qui concerne la croissance économique pour créer des emplois, « Fico » souligne que son plan « contient les programmes économiques et fiscaux, et avec les secteurs productifs ». Son objectif est de créer 1,2 million d'emplois, afin de « maintenir un taux de chômage inférieur à 9 pour cent pendant notre gouvernement ». Il souhaite créer un environnement fiscal et monétaire responsable, en soutenant les institutions économiques du pays « à commencer par le Banco de la República, dont nous comprenons l'indépendance comme un atout de tous les Colombiens ».
Afin de réduire la pauvreté, souligne-t-il dans son quatrième point du plan, « il couvre l'ensemble de l'agenda social que nous allons mettre en œuvre pour combler les écarts sociaux et promouvoir l'équité entre la population et les territoires colombiens ». Il dit espérer intégrer et élargir le filet de sécurité et l'assistance sociale, qui permettraient des transferts monétaires à 5 millions de ménages pauvres, « remplaçant progressivement le schéma de stratification ». Il espère garantir trois repas par jour aux populations les plus nécessiteuses du pays.
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