Le directeur de l'Institut national pénitentiaire et pénitentiaire (INPEC), le général Tito Castellanos, a révélé ce mercredi lors d'une conférence de presse que 363 détenus qui étaient hébergés en détention et en détention à domicile se sont évadés jusqu'à présent en 2022. Le responsable a indiqué que les cas avaient été signalés après la réalisation d'un plan d'inspection dans différentes régions du pays.
L'entité a déterminé qu'il y avait plus de 74 000 personnes qui bénéficiaient de l'allocation de maison en prison en Colombie, parmi les 363 évadés au cours des quatre premiers mois de l'année. Devant le plan d'inspection, l'agent a expliqué que les contrôles avaient été renforcés pour déterminer dans quels cas il y avait complicité les responsables de la surveillance de la garde à vue des détenus et des condamnés.
L'INPEC a demandé aux juges des peines de la République de déclarer l'évasion comme telle afin de poursuivre les fugitifs pour ce crime. « Nous effectuons un contrôle plus approfondi et nous avons demandé aux juges des assurances de révoquer la mesure et nous sommes en coresponsabilité avec les autorités et même avec le prisonnier lui-même, car c'est une responsabilité partagée », a déclaré le général Castellanos.
Il convient de rappeler que le 4 avril, la Cour constitutionnelle a assuré qu'il y avait une violation systématique des droits dans les URI et les commissariats de police. La Chambre plénière a établi un plan d'action à moyen et long terme, dont la mise en œuvre devrait prendre jusqu'à six ans, dans lequel elle prescrit, entre autres, de « réduire et mettre fin à la surpopulation dans les inspections, les commissariats et sous-stations de police, les unités de réaction immédiate et les lieux similaires ».
En réponse à la décision du tribunal, le ministre de la Justice, Wilson Ruiz Orejuela, a annoncé lors de la conférence de presse que ce mercredi 6 avril, le transfert de 2 643 personnes condamnées qui se trouvent à l'URI et aux postes de police vers différentes prisons commencerait. Ces actions sont enregistrées suite à l'ordre de la Cour de déplacer les prisonniers de ces établissements en moins de deux mois.
Le plan d'action de la Cour constitutionnelle
Ce qui a été établi par la Haute Cour se compose de deux phases : l'une transitoire et l'autre définitive. La première partie ordonne le transfert des prisonniers pour une période de deux mois, déjà entamée par le ministère de la Défense. À son tour, il est établi que l'INPEC a quatre mois doit se voir garantir des conditions minimales de nourriture, l'accès à des toilettes adéquates, la ventilation et la lumière du soleil, et doit séparer les centres de détention entre hommes, femmes, mineurs et adultes.
Dans le cas où la surpopulation persiste, les autorités territoriales doivent disposer de bâtiments, sous leur contrôle ou par bail, qui présentent des conditions de sécurité, de santé, d'hygiène et d'assainissement adéquates pour transférer temporairement les détenus. Pour cela, ils auront un an.
Dans la phase finale, la Cour constitutionnelle a affirmé qu'une fois la phase transitoire terminée, en collaboration avec l'INPEC et l'Unité des services pénitentiaires et pénitentiaires (Uspec), les autorités territoriales devront apporter une solution définitive à l'extension des quotas pour la population poursuivie. Pour cela, ils devront déterminer à quoi ressemblera leur financement.
La Haute Cour a assuré que les ministères de la Justice et des Finances devront inclure dans le budget général de la nation un poste spécifiquement destiné à l'expansion des quotas dans les prisons.
CONTINUEZ À LIRE :