Ivan Duque présentera les progrès de l'accord de paix final au Conseil de sécurité de l'ONU

Le Président de la Colombie présentera les réalisations de la Loi sur les victimes, les processus de réintégration et de substitution des cultures illicites

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Foto de archivo del presidente de Colombia Iván Duque. EFE/ Carlos Ortega
Foto de archivo del presidente de Colombia Iván Duque. EFE/ Carlos Ortega

Le 12 avril, le président Iván Duque prendra la parole lors de la session ordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies et présentera les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'accord de paix final. La nouvelle a été publiée par l'ambassadrice du Royaume-Uni auprès de l'ONU, Barbara Woodward, qui est également présidente du Conseil de sécurité.

Le président prendra la parole après que la mission de vérification de la même organisation a fait sa présentation sur ce qui a été observé en Colombie dans son premier rapport trimestriel de 2022. Ivan Duque sera accompagné de la vice-présidente et ministre des Affaires étrangères, Marta Lucía Ramírez, de l'ambassadeur de Colombie auprès des Nations unies, Guillermo Fernández de Soto, et du conseiller présidentiel pour la stabilisation et la consolidation, Emilio Archila.

Duque présentera les progrès réalisés dans la Loi sur les victimes et le soutien qu'elle a apporté à 12 826 anciens membres des FARC éteintes, en prolongeant jusqu'en 2031 les avantages éteints en août 2019. « 8 556 anciens combattants ont un projet productif ou une entreprise économique. Cela se fait à travers 4 063 projets individuels et collectifs », a indiqué la présidence de la République.

Le chef de l'État a également déclaré que « 358 000 compensations individuelles (administratives et judiciaires) ont été accordées avec un investissement de 3,08 milliards de pesos ». Pendant ce temps, dans le processus de réintégration, il a souligné les programmes de développement à vocation territoriale, qui ont permis d'améliorer la vie de 6,6 millions de personnes dans 170 municipalités touchées par la violence.

En ce qui concerne les cultures illicites, le gouvernement national a indiqué qu'il avait géré 1,8 milliard de pesos au profit des 100 000 familles liées au Programme de substitution des cultures illicites d'août 2018 au 28 février 2022.

« La paix avec légalité est une réalité, et il est bon que nous comprenions que, puisque nous n'avons pas de propriétaires et que nous faisons également partie d'une construction collective, nous reconnaissons ce qui se construit ensemble : les triomphes de la Colombie appartiennent à tous les citoyens, et ici, tout ce qui compte, c'est que lorsque la paix est construite, nous semons la joie dans notre cœur de chaque citoyen », a assuré le président.

Rapport de la mission de vérification des Nations unies

Lundi, le rapport trimestriel sur la mise en œuvre de l'accord de paix final en Colombie du Conseil de sécurité des Nations unies a également été publié. Le document contient ce qui a été observé par la mission de vérification des Nations unies entre le 28 décembre 2021 et le 25 mars 2022.

Comme indiqué, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a reçu des informations faisant état de 43 meurtres de dirigeants sociaux et de 25 massacres. Il a également indiqué que 13 821 personnes ont été déplacées de force et que 48 331 Colombiens ont été confinés, dont plus de 42 000 appartiennent à des communautés autochtones et afro-colombiennes du Chocó.

D'autre part, l'ONU a souligné qu'ils étaient « les premiers à voter pour les circonscriptions spéciales pour la paix transitionnelle (CITREP) ». Dans le même temps, ils ont souligné que lors des élections, la plupart des membres qui appartenaient aux FARC éteintes avaient pu exercer leur droit de vote.

En termes de réinsertion économique et sociale, le document indique qu'environ 63 pour cent des anciens combattants participent à des projets individuels ou collectifs. L'ONU a souligné que la plupart des plus de 13 000 ex-combattants poursuivent leur processus de réintégration « dans la vie civile malgré les défis importants auxquels ils sont confrontés » tels que l'insécurité dans les territoires dans lesquels ils vivent.

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