Des agents de l'INM ont trouvé 79 migrants entassés dans un hôtel de l'État du Mexique

Parmi eux, il y avait un mineur voyageant seul

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Fotografía cedida hoy cortesía del Instituto Nacional de Migración, donde se observa a migrantes rescatados en el municipio de Huajuapan de León, estado de Oaxaca durante (México). EFE/ Instituto Nacional de Migración /SOLO USO EDITORIAL/SOLO DISPONIBLE PARA ILUSTRAR LA NOTICIA QUE ACOMPAÑA(CRÉDITO OBLIGATORIO)
Fotografía cedida hoy cortesía del Instituto Nacional de Migración, donde se observa a migrantes rescatados en el municipio de Huajuapan de León, estado de Oaxaca durante (México). EFE/ Instituto Nacional de Migración /SOLO USO EDITORIAL/SOLO DISPONIBLE PARA ILUSTRAR LA NOTICIA QUE ACOMPAÑA(CRÉDITO OBLIGATORIO)

Des agents de l'Institut national des migrations (INM) ont localisé 79 migrants en provenance du Guatemala, du Honduras, d'El Salvador et d'Équateur, dont un mineur non accompagné, dans les chambres d'un hôtel situé dans la municipalité d'Ecatepec, dans l'État du Mexique.

Dans un communiqué, l'INM a indiqué que les migrants avaient été trouvés « surpeuplés dans des chambres d'hôtel ».

L'INM a noté que la découverte était le résultat de « tâches de vérification de l'immigration » et en coordination avec des agents du Secrétariat de la défense nationale (Sedena), de la Garde nationale (NG) et des agences de sécurité de l'entité, qui ont localisé les migrants depuis dimanche soir.

Foto: EFE/Madla Hartz/ Archivo

Sur le nombre total de personnes, 74 sont des adultes, quatre voyageaient dans le noyau familial et un était un mineur non accompagné.

Parmi les adultes, 65 viennent du Guatemala, sept du Salvador, un du Honduras et un autre de l'Équateur.

Outre une femme et un homme adultes, chacun avec leur fille et leur fils mineurs, respectivement, et un enfant non accompagné, tous de nationalité guatémaltèque, dans ce cas, les quatre personnes ont été placées sous la tutelle et la protection du Système pour le développement intégral de la famille (DIF).

Depuis octobre 2018, malgré le renforcement de la surveillance à la frontière sud du Mexique, des milliers de migrants en provenance d'Amérique centrale, mais aussi de Cuba, d'Haïti et de divers pays d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie ont pénétré sur le territoire mexicain dans le but d'atteindre les États-Unis où ils cherchent asile politique.

Cientos de migrantes partieron en caravana de la ciudad de Tapachula, estado de Chiapas con el afán de llegar a la Ciudad de México para regularizar su situación migratoria. (Foto: EFE/Juan Manuel Blanco)

Les trafiquants d'êtres humains recherchent des itinéraires pour les étrangers et se garent parfois dans les États du Chiapas, Tabasco, Veracruz, Oaxaca, Puebla et dans l'État du Mexique en tant qu'étape intermédiaire de leur voyage vers les États-Unis.

Le 1er avril, des centaines de migrants sont partis dans la caravane appelée « Viacrucis migrante » depuis la ville de Tapachula, au Chiapas, afin de rejoindre Mexico (CDMX) où ils ont l'intention de demander des visas humanitaires leur permettant de voyager librement sur le territoire mexicain, jusqu'à la frontière avec les États-Unis, où ils ont l'intention de demander l'asile politique.

Le même jour, de violents affrontements ont eu lieu entre des migrants et des agents de la Garde nationale ainsi que l'INM qui ont tenté de les empêcher de progresser sur le territoire du Chiapas, faisant des blessés et environ 200 détenus.

Migrantes se cosieron los labios para exigir la entrega de visas humanitarias. (Foto: EFE)

Cette situation a provoqué la protestation de dizaines de migrants d'origine sud-américaine et centrale, dont certains se sont cousus les lèvres avec une aiguille et du fil afin de faire pression sur les autorités pour qu'elles remettent des documents d'immigration leur permettant de transiter par le Mexique.

Auparavant, des membres de la caravane de migrants avaient entamé une grève de la faim à leur arrivée dans la communauté d'Álvaro Obregón.

Foto: EFE/Juan Manuel Blanco

La région connaît un flux record de migrants vers les États-Unis, dont le Customs and Border Protection Office (CBP) a détecté plus de 1,7 million d'immigrants sans papiers à la frontière avec le Mexique au cours de l'exercice 2021, qui s'est terminé le 30 septembre.

Le Mexique a expulsé plus de 114 000 étrangers en 2021, selon les données de l'Unité des politiques migratoires du ministère de l'Intérieur du pays.

En outre, la Commission mexicaine d'aide aux réfugiés (Comar) a reçu un nombre record de 131 448 demandes de réfugiés en 2021. Parmi ces pétitionnaires, plus de 51 000 sont haïtiens.

Avec des informations d'EFE

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