Au cours des dernières heures, l'Institut d'études sur le développement et la paix (Indepaz) a signalé qu'au cours du premier trimestre 2022, différents crimes visant des dirigeants sociaux, des ex-combattants et des civils en Colombie, principalement dans les départements de Cauca, Antioquia, Valle del Cauca, Nariño et Putumayo.
Le rapport révèle qu'au cours du mois de mars, 15 homicides contre des leaders sociaux ont été enregistrés dans toute la Colombie. Il souligne également que, depuis la signature de l'accord de paix entre le gouvernement national et la guérilla éteinte des FARC, 1334 meurtres de ces représentants, entre hommes et femmes, ont été enregistrés.
Voici les leaders sociaux tués entre le 5 et le 29 mars :
1. José Mauricio Sepulveda Lozano
2. Eduardo Emilio Vanegas Mendoza
3. Luciano Alvino Ortiz Pineda
4. Marco Morales
5. Gustavo Guerrero Ramirez
6. Federico Torres Perlaza
7. Miller Correa
8. Fabian Perez Hooker
9. Luis Carlos Bustamante
10. Richard Betancourt
11. Freddy Enrique Pallares Amaya
12. Alcibiades Moreno Moreno
13. Didier Hernandez Rojas
14. Pablo Panduro Coquinche
15. Sarcelino Lana
Ces meurtres se sont produits dans les départements de Bolivar, Boyacá, Choco, Caqueta, Cauca, Putumayo, Norte de Santander, San Andrés Isla et Tolima.
Selon les chiffres d'Indepaz, au cours du troisième mois de 2022, 9 massacres ont fait 36 morts, soit trois de plus par rapport au même mois en 2021, au cours duquel 9 massacres ont également été enregistrés mais au cours desquels 33 victimes ont été tuées.
« Au milieu des massacres, il y a eu des victimes mineures, comme ce qui s'est passé à Balboa (Cauca), où Rubenia Arada, 32 ans,, Brandon Mesa, 14 ans, et Maikol Cabrera, 11 ans, ont été assassinés. Ces personnes sont mortes après que des hommes armés sont arrivés en train de tirer sur un groupe de personnes qui transitaient par la zone du quartier de Bolivar », a indiqué Indepaz au bilan.
Dans ce sens, Indepaz a également expliqué qu'au cours du premier trimestre 2022, le nombre de meurtres et de massacres contre des leaders sociaux avait augmenté, une tendance à la violence qui étonne le pays.
Selon les chiffres, 48 dirigeants et défenseurs des droits humains ont été tués en Colombie ; 42 ont été enregistrés en 2021. En outre, le premier trimestre de 2022 dépasse également le nombre de massacres enregistrés au cours de la même période l'an dernier, passant de 23 massacres avec 84 morts en 2021 à 27 massacres avec 94 morts jusqu'à présent en 2022.
Enfin, Indepaz révèle qu'au cours du mois de mars, 5 décès d'ex-combattants ont été enregistrés dans les départements de Cauca, Guaviare, Huila et Nariño, soit trois de plus que les chiffres de 2021. En outre, l'Institut indique que depuis 2016, 310 meurtres ont été constatés, dont 11 se sont produits en 2022.
Liste des anciens combattants tués entre le 3 et le 23 mars :
1. José Alexis Baez Mesa
2. Guillermo Manuel Pepinosa
3. John Kennedy Vargas Aros
4. Domingo Mancilla Cundumie
5. Jorge Canchi Ramos.
Le premier incident s'est produit le 31 mars dans la ville de Carthagène, lorsque des hommes armés ont assassiné trois personnes dans le quartier de Nuevo Paraíso. Les victimes étaient deux bergers et un homme aurait appartenu au groupe criminel « Los Robledos ». Les personnes décédées ont été identifiées comme étant Harris Zúñiga Puello, Ruth Mina Ordóñez Miranda et Ernesto Archbold Torres, également connu sous le nom de « Gordy Gordy ».
L'autre incident violent s'est produit dans la municipalité d'Uribía, dans le département de La Guajira. Dans le quartier de San José de cette juridiction, trois hommes ont été tués par des hommes armés qui sont arrivés dans une maison et les ont abattus. Les trois victimes ont été identifiées comme étant Alvin Jonathan Gutiérrez, Juan González et Luis Carlos Barros, qui appartiendraient à la communauté Wayúu.
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