La loi 1997 de 2019 stipule :
Cette même règle comporte un paragraphe qui détermine que le Colombien est celui qui est né dans les limites du territoire national, ou dans les lieux à l'étranger assimilés à la Colombie. Les enfants de parents colombiens nés à l'étranger ont accès au principe de la double nationalité.
Il y a un paragraphe dans lequel il est dit que les Vénézuéliens en situation d'immigration (réguliers, irréguliers ou demandeurs d'asile), dont les enfants sont nés sur le territoire colombien depuis le 1er janvier 2015 et jusqu'à deux ans après la promulgation de la loi, pourront accéder à la résidence et/ou au séjour dans le pays.
Bien que cela semble contradictoire, les bébés nés en Colombie, de parents vénézuéliens, après la date limite, ne sont pas considérés comme colombiens. Cela exclut les milliers de garçons et de filles qui ont déjà été reconnus comme Vénézuéliens, mais qui se trouvent en Colombie. Bien que, en raison de leur situation de vulnérabilité, ils remplissent les conditions d'acceptation dans un programme d'adoption.
Les chiffres présentés par l'Institut colombien pour le bien-être de la famille (ICBF) indiquent qu'en Colombie, plus de 4 000 mineurs sont prêts à être adoptés, bien que ce chiffre puisse être beaucoup plus élevé, étant donné que les mineurs migrants vénézuéliens ne sont pas considérés comme qui, en raison des obstacles de la réglementation en vigueur, ne le sont pas considéré même opter pour l'adoption.
Plus précisément, le problème réside dans le fait que ces enfants n'ont pas d'état civil ou n'ont pas la nationalité colombienne, principalement parce que la loi ne dicte pas comment traiter ces cas. En outre, l'ICBF assure qu'il est impossible de rechercher sa famille biologique en raison de problèmes diplomatiques avec le Venezuela.
Le ministère des Affaires étrangères soutient qu'il est impossible d'accorder la nationalité colombienne à quelqu'un qui possède déjà une nationalité. En fait, l'Institut colombien du bien-être de la famille a l'obligation de contacter les proches, s'il ne trouve personne, on considère que personne ne peut s'occuper d'eux, ils entrent donc dans l'institut.
La question revient à la lumière du public en raison d'une tutelle promue par un avocat représentant un garçon vénézuélien qui a été abandonné en Colombie. L'affaire a fait l'objet d'un débat devant la Cour constitutionnelle. Le garçon aurait été abandonné dans une maison en novembre 2019 alors qu'il n'avait que trois ans. La femme qui est restée à sa charge a dit à l'ICBF, que sa mère l'avait laissée à sa charge, mais elle n'est jamais revenue. En outre, il a dit qu'il ne savait pas où il se trouvait actuellement ni celui d'un autre membre de sa famille.
Le mineur est sous la garde de l'ICBF, mais on ne sait pas quoi faire pour rétablir ses droits, il n'est pas possible de le rapatrier, de le réintégrer dans sa famille ou de le déclarer pour adoption. Comme il n'y a pas de voie diplomatique entre la Colombie et le Venezuela, il n'est pas possible de rechercher leurs proches, ils ne peuvent donc pas être déclarés adoptables.
La Cour constitutionnelle pourrait statuer et définir comment les droits de ce groupe d'enfants peuvent être garantis et, si nécessaire, ordonner au Ministère des affaires étrangères de prendre des mesures pour les protéger et leur donner une famille.
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