Le Brésil a accueilli plus de 700 000 Vénézuéliens en cinq ans, mais la moitié a quitté le pays

Parmi ceux qui sont arrivés de janvier 2017 à février 2022 pour fuir la crise, 325 763 restent sur le territoire brésilien et 376 459 ont poursuivi leur route vers d'autres destinations

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Fotografía de archivo, tomada en mayo de 2018, en la que se registró un grupo de refugiados venezolanos, al acampar en la plaza Simón Bolívar, en Boa Vista (Brasil). EFE/Joédson Alves
 
 
[ACOMPAÑA CRÓNICA: BRASIL VENEZUELA]
Fotografía de archivo, tomada en mayo de 2018, en la que se registró un grupo de refugiados venezolanos, al acampar en la plaza Simón Bolívar, en Boa Vista (Brasil). EFE/Joédson Alves [ACOMPAÑA CRÓNICA: BRASIL VENEZUELA]

Au cours des cinq dernières années, le Brésil a accueilli quelque 702 000 immigrants vénézuéliens qui ont fui la crise économique, politique, sociale et humanitaire de leur pays, mais un peu plus de la moitié ont quitté le territoire brésilien pour d'autres pays, ont rapporté jeudi des sources officielles.

Selon un rapport du ministère de la Justice, parmi les Vénézuéliens entrés au Brésil de janvier 2017 à février 2022 pour fuir la crise dans leur pays, 325 763 restent sur le territoire brésilien et 376 459 ont continué de se rendre vers d'autres destinations, la plupart par avion depuis Rio de Janeiro ou par voie terrestre depuis Foz do Iguazu, à la frontière du Brésil avec le Paraguay et l'Argentine.

Parmi ceux qui restent au Brésil, 112 260 ont obtenu la résidence temporaire dans le pays, 72 334 ont déjà obtenu la résidence pour une durée indéterminée et 51 538 ont été reconnus comme réfugiés. 93 997 autres ont déposé une demande d'asile et attendent la réponse du Conseil national pour les réfugiés (Conare).

Le bilan montre également que 378 567 Vénézuéliens ont reçu une identification fiscale (CPF) au cours des cinq dernières années, document qui leur garantit l'accès aux programmes de santé, aux services publics et au travail.

Les chiffres ont été compilés par le Sous-comité fédéral pour l'accueil, l'identification et la réinstallation des immigrants, un organisme dirigé par le ministère de la Justice et dont font également partie des entités telles que la police fédérale et les douanes fédérales.

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Migrants vénézuéliens (REUTERS/Luisa González)

Le rapport indique que la majorité des Vénézuéliens accueillis par le Brésil sont des hommes (53 % du total) et ont entre 30 et 59 ans (49 %). Un autre 30 % ont entre 18 et 29 ans, tandis que les mineurs sont égaux à 16 % et ceux de plus de 60 ans, la minorité, à 5 %.

Le fort afflux de Vénézuéliens au Brésil ces dernières années a fait doubler le nombre d'étrangers enregistrés comme immigrants dans le pays en une décennie, passant de 600 000 en 2011 à 1,3 million en 2020.

Sur le nombre total d'immigrants enregistrés au Brésil au cours des dix dernières années, 17,7 % viennent du Venezuela, 15,3 % d'Haïti, 5,7 % de Bolivie, 5,5 % de Colombie, 3,8 % des États-Unis, 3,6 % de Chine et 2,8 % d'Argentine.

Jusqu'en 2010, la plupart des immigrants installés au Brésil étaient originaires du Portugal.

Selon l'ONU, quelque quatre millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays depuis fin 2015, dans l'un des plus grands flux migratoires de la planète.

(Avec des informations d'EFE)

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