Henrique Capriles a salué l'annonce par la CPI de l'ouverture d'un bureau à Caracas : « En route pour rendre justice au Venezuela »

Karim Khan en a fait l'annonce depuis le pays des Caraïbes, où il a tenu plusieurs rencontres avec le dictateur Nicolás Maduro

Imagen de archivo del opositor venezolano, Henrique Capriles, participa en una rueda de prensa en Caracas (Venezuela). EFE/RAYNER PEÑA R.

Le chef de l'opposition vénézuélienne et double candidat à la présidence, Henrique Capriles, a déclaré jeudi que l'ouverture d'un bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) dans le pays des Caraïbes confirme la décision de la Haute Cour de rendre justice à d'éventuelles violations des droits humains.

« Cette nouvelle visite du procureur Karim Khan, couplée à la mise en place d'un bureau de la CPI dans notre Venezuela, confirme la décision de la CPI de chercher le moyen de rendre justice aux terribles violations des droits de l'homme par le pays », a écrit M. Capriles sur son compte Twitter.

Il a ajouté que « toute mesure qui permet des enquêtes sérieuses sur des violations des droits de l'homme », au Venezuela, afin que « les victimes aient justice et que le respect des droits de tous soit garanti, est le désir de la majorité des Vénézuéliens ».

Jeudi, le procureur de la CPI Karim Khan a annoncé à Caracas que l'instance qu'il dirige ouvrira un bureau au Venezuela, à la suite d'un accord conclu avec le dictateur Nicolás Maduro, avec qui il a tenu plusieurs réunions cette semaine, au cours desquelles il s'est rendu dans le pays des Caraïbes après avoir été invité par le régime.

Karim Khan, procureur de la

Khan, arrivé au Venezuela mardi dernier, où il a tenu des réunions privées avec Maduro et d'autres autorités de la dictature, a souligné l'importance de la coopération qui - a-t-il assuré - est fournie par le Gouvernement dans le cadre de l'enquête convenue en novembre dernier, lorsque le procureur a également a voyagé dans le pays des Caraïbes.

Pour sa part, Maduro a assuré que le Venezuela respectait le protocole d'accord signé en novembre, qui soulignait le principe de complémentarité afin que le processus de recherche soit mené avec une collaboration mutuelle et permanente.

Quelques heures plus tard, le chef de l'opposition Juan Guaido a déclaré que l'ouverture du bureau représente « un pas en avant » dans la « détermination des responsabilités » pour les crimes contre l'humanité.

« Des crimes contre l'humanité ont été et continuent d'être commis au Venezuela. L'annonce par le procureur Karim Khan d'ouvrir un bureau de la CPI dans notre pays est un pas en avant pour déterminer la responsabilité et assurer la justice, chose qui n'existe pas aujourd'hui pour les Vénézuéliens », a écrit le président en charge du Venezuela, reconnu par plus de 50 pays, sur son compte Twitter.

(Avec des informations d'EFE)

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