Les Colombiens ont cessé de s'inquiéter du coronavirus : enquête Invamer

Dans l'enquête la plus récente, les principales préoccupations des citoyens sont liées à l'économie, au chômage et à la corruption

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Una enfermera pone una vacuna del fabricante Pfizer-BioNTech contra la Covid-19 durante una jornada de vacunación para personal médico, en la Plaza de los Artesanos, en Bogotá (Colombia). EFE/ Carlos Ortega/Archivo
Una enfermera pone una vacuna del fabricante Pfizer-BioNTech contra la Covid-19 durante una jornada de vacunación para personal médico, en la Plaza de los Artesanos, en Bogotá (Colombia). EFE/ Carlos Ortega/Archivo

Ce jeudi, le dernier sondage Invamer Poll a été publié, dans lequel 1 200 personnes ont été interrogées sur la perception du pays par le gouvernement actuel d'Iván Duque. 84% des Colombiens pensent que la situation empire et parmi leurs plus grandes préoccupations figurent l'économie et le chômage ainsi que corruption.

Les personnes interrogées ont été interrogées : « Quel est le principal problème de la Colombie en ce moment ? » 33 % ont déclaré que c'était l'économie et le chômage, 25 % ont déclaré que c'était la corruption, 14 % ont déclaré que c'était l'ordre public et la sécurité, et malgré le fait que la pandémie de covid-19 ne soit pas encore terminée, le coronavirus a obtenu un chiffre très proche de 0%.

Par ailleurs, 14 % de la population qui a participé s'est déclarée préoccupée par les problèmes de l'enfance, de l'éducation, du trafic de drogue, de la santé, des lois, des services publics, entre autres questions.

Parmi les questions qui préoccupent les Colombiens, Invamer Poll a demandé aux répondants s'ils considéraient ou non une amélioration. Les chiffres ont révélé que la perception est négative à tous égards.

Dans le premier cas, 89 % ont l'impression que l'économie ne s'améliore pas, tandis que 9 % considèrent que c'est le cas. En ce qui concerne le chômage, les chiffres sont similaires, puisque 84 pour cent ont répondu non et 11 pour cent ont répondu oui.

En ce qui concerne la corruption, seuls 3 % ont une perception d'amélioration, tandis que 93 % pensent le contraire. De même, leur position sur la lutte contre la pauvreté est également négative : 82 pour cent pensent qu'elle ne s'est pas améliorée et 12 pour cent pensent qu'elle s'est améliorée.

Les chiffres négatifs du gouvernement Duque restent sur d'autres sujets : en ce qui concerne l'insécurité, 96 % des participants estiment qu'elle s'est aggravée ; 94 % des personnes interrogées ne voient pas de changement positif du coût de la vie ; 79 % de la perception des migrants vénézuéliens n'est pas favorable et 78 % pensent la même chose avec en ce qui concerne le traitement des migrants vénézuéliens en ce qui concerne le soutien à la campagne et à l'agriculture.

Approbation du président et des maires

Une autre question posée dans l'enquête a révélé si les citoyens approuvaient ou non l'administration du président Iván Duque. 73 % ont une opinion négative de l'administration du président, tandis que 23 % ont une perception favorable.

L'enquête a également demandé aux participants s'ils voyaient des choses s'améliorer ou non dans certaines villes du pays.

Dans le cas de Bogota, dans l'administration Claudia López, 400 personnes ont été interrogées. Parmi ceux-ci, 86 pour cent considèrent que la situation ne s'est pas améliorée et 11 pour cent constatent un changement positif. Face à l'approbation du maire, 66% ont une image négative de la présidente locale et 29% approuvent sa libération.

À Medellín, 200 personnes y ont participé, dont 58 % estiment qu'il n'y a pas d'amélioration dans l'administration de Daniel Quintero et 39 % pensent le contraire. Le maire avait un niveau d'approbation de 48%, tandis que 44% n'étaient pas d'accord avec sa direction.

En ce qui concerne Cali, 200 personnes ont été interrogées dans l'administration de Jorge Iván Ospina. Parmi ceux-ci, 84 % estiment que la situation ne s'est pas améliorée et 11 % constatent un changement positif. Face à l'approbation du maire, 72% ont une image négative de la présidente locale et 21% approuvent sa libération.

Il convient de rappeler que l'enquête Invamer a été menée en personne au domicile des personnes qui ont accepté de participer. Le sondage a été mené entre le 25 et le 29 mars.

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