Ils ont annoncé la réalisation d'une nouvelle caravane de migrants : ils cherchent à atteindre le CDMX

Afin de quitter Tapachula, au Chiapas, des étrangers ont déposé environ 1 200 amparos devant la justice

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Migrantes centroamericanos, en una fotografía de archivo. EFE/Juan manuel Blanco
Migrantes centroamericanos, en una fotografía de archivo. EFE/Juan manuel Blanco

Des centaines de migrants bloqués depuis des semaines, voire des mois dans la ville de Tapachula, au Chiapas, ont annoncé qu'ils prévoyaient de partir en caravane le vendredi 1er avril, qui - en raison de sa proximité avec la Semaine Sainte s'appelle « Chemin de croix des migrants » - est destiné à La ville de Mexico.

Les migrants ont expliqué qu'une fois dans la capitale du pays, ils prévoient d'exiger des documents d'immigration parce que dans la zone frontalière - ont-ils déclaré - ils n'ont pas trouvé l'attention des autorités fédérales.

Les étrangers se sont rencontrés mercredi sur une place publique pour définir leur sortie car ils attendaient depuis de nombreuses semaines que l'on s'intéresse à leurs procédures et qu'ils puissent se régulariser.

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Photo : EFE/Juan Blanco/Archives

Diego Samalun, du Venezuela, a déclaré à Efe qu'ils allaient marcher parce qu'il n'y a pas « d'autre alternative » et qu'à Tapachula, ils ne se sentent plus aimés.

Les migrants sont prêts à marcher autant de jours que nécessaire pour quitter Tapachula et régulariser leur statut d'immigrant dans le pays.

Afin de quitter cette ville, les migrants se sont adressés à la justice pour déposer environ 1 200 amparos afin que les autorités de l'Institut national des migrations (INM) ne les expulsent pas ou ne les arrêtent pas pendant qu'ils traversent le territoire mexicain.

Des étrangers ont indiqué qu'ils vivaient dans un camp de fortune dans un parc depuis des semaines et qu'ils dormaient dans des tentes.

Le directeur du Centre pour la dignité humaine (CDH), le militant Luis Rey García Villagrán, a déclaré aux médias qu'il était nécessaire que les gens quittent Tapachula parce qu'ils vivent dans de très mauvaises conditions.

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Photo : EFE/Juan Manuel Blanco/Archives

Bien qu'il ait rappelé qu'il y avait des risques à marcher sur la route et par « mauvais temps », en particulier avec des mineurs. Il a toutefois indiqué qu'ils sortiront à pied de Tapachula tôt vendredi et en cours de route, ils ajouteront des migrants d'autres villes de l'État du Chiapas.

Il a assuré que Tapachula reste le « point zéro » de la migration en Amérique. « Pour beaucoup, leurs rêves commencent ou se terminent ici », a-t-il souligné.

À cet égard, il a lancé un dernier appel à l'Institut national des migrations (INM) pour qu'il s'occupe des migrants et leur accorde des cartes de visiteur pour des raisons humanitaires afin qu'ils puissent passer par le Mexique sans trop de difficultés.

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La région connaît un flux record vers les États-Unis, dont le Customs and Border Protection Office (CBP) a détecté plus de 1,7 million d'immigrants sans papiers à la frontière mexicaine au cours de l'exercice 2021, qui s'est terminé le 30 septembre.

Selon les données de l'Unité des politiques migratoires du ministère de l'Intérieur, rien qu'en 2021, le Mexique a expulsé plus de 114 000 étrangers.

Alors que la Commission mexicaine d'aide aux réfugiés (Comar) a reçu un nombre record de 131 448 demandes de réfugiés en 2021. Parmi ces pétitionnaires, plus de 51 000 sont haïtiens.

Avec des informations d'EFE

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