Le JEP tient une audience de suivi pour les disparitions forcées à Caldas

La diligence publique, ordonnée par la Section de reconnaissance de l'absence de vérité, a eu lieu à La Dorada le 29 mars. Les victimes demandent des mesures de garanties pour le rétablissement de leurs droits

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Un hombre observa la conmemoración del Día Internacional de las Víctimas de Desapariciones Forzadas. EFE/ Luis Eduardo Noriega A./Archivo
Un hombre observa la conmemoración del Día Internacional de las Víctimas de Desapariciones Forzadas. EFE/ Luis Eduardo Noriega A./Archivo

Afin de garantir le droit à une réparation complète pour les proches des victimes de disparition forcée dans le département de Caldas, la Section pour l'absence de reconnaissance de la vérité de la Juridiction spéciale pour la paix (JEP) a tenu une audience de suivi sur les mesures de précaution relatives à ce crime.

La diligence publique a été menée dans le district de La Dorada et l'objectif était d'identifier les situations à risque sur des points d'intérêt médico-légal qui n'ont pas fait l'objet d'une intervention du Système Intégral pour la paix et également, de rendre digne la mémoire de ceux qui recherchent leurs disparus ses proches.

La juridiction de paix, en septembre 2021, avait étendu les mesures de protection dans six cimetières caldensiens. Parmi eux se trouvaient San Agustín et San Diego, situés à Samana. Dans ces camps sacrés, les corps de Francisco Javier Buitrago Quiceno, Pedro Pablo Molano Quiceno et Salomón Galvis, les trois victimes de ce crime il y a plus de 15 ans lors du conflit armé en Colombie, ont été retrouvés.

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Dans la même municipalité, l'Unité de recherche des personnes disparues (UBDP) et le JEP effectueront les livraisons dignes des corps qui ont été identifiés grâce aux mesures de précaution du JEP. L'audience de suivi réparateur a été suivie par des représentants d'organisations sociales, des victimes et des membres de la famille recherchant Magdalena Caldense, des représentants municipaux et des fonctionnaires des entités de l'État.

Dans son discours, le représentant de Samaná, Cesar Augusto Salazar Buitrago, a comparé les chiffres de l'Unité des victimes et ceux traités par les secrétaires municipaux. Selon le responsable, l'entité nationale compte 171 victimes directes de disparitions forcées dans cette municipalité et 615 victimes indirectes. Pendant ce temps, dans son bureau, ses chiffres sont : 10 victimes directes et 40 victimes indirectes. « Nous continuons à travailler pour pouvoir combler le manque de données que nous avons », a-t-il dit.

Pour sa part, la juge du JEP, María del Pilar Valencia, a déclaré que les premières mesures étaient prises pour réparer les victimes de ces affaires dans le contexte du conflit armé. Pour cette raison, il a souligné l'importance de mettre en œuvre et d'assurer l'efficacité des programmes de restauration. « Pour découvrir la vérité, il nous manque une pièce et ce sont les victimes. »

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Dans son discours, la magistrate a également souligné que malgré le fait d'être dans le processus de paix avec les anciennes guérilleros des FARC, cet événement victimisant continue de se produire dans tout le pays, à la suite des différents conflits armés impliquant divers groupes illégaux.

L'unité de recherche a créé un univers initial de 99 235 personnes portées disparues à la suite du conflit armé. Le plan régional de recherche pour Magdalena Caldense vise un nombre initial de 1 091 personnes disparues dans les municipalités de Samana, Norcasia, Victoria et La Dorada, entre 1965 et 2014.

Pour le PEC, le dialogue avec les victimes et les organisations qui les représentent, telles que Movice, Fundecos, Cedat et Equitas, a été essentiel pour que les autorités dans leur ensemble puissent remplir leurs obligations. Ainsi, l'Unité de recherche des personnes disparues (UBDP), l'Unité d'aide aux victimes, la Médecine juridique, le Bureau du Procureur, ainsi que les maires et les personnalités de Victoria, Samana, La Dorada et Norcasia ont été invités à l'audience.

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