La police métropolitaine de Londres (Met ou Scotland Yard) a annoncé mardi qu'elle allait initialement émettre vingt amendes dans le cadre de l'enquête policière sur les vacances organisées à Downing Street et dans les bureaux du gouvernement pendant la pandémie de coronavirus.
Le Met a déclaré mardi qu'il ne divulguerait pas les noms des personnes condamnées à une amende ni ne confirmerait quels événements criminalisaient les sanctions susmentionnées pour avoir enfreint les règles sociales visant à contenir le virus.
Cependant, Downing Street, la résidence et le bureau officiel du premier ministre Boris Johnson, a précisé que l'exécutif communiquera publiquement s'il fait partie des individus condamnés à une amende.
Plus précisément, la police transmettra les amendes au Bureau des antécédents criminels (ACRO), qui est chargé d'infliger des sanctions aux personnes impliquées, qui ont à leur tour 28 jours pour les payer ou les contester.
Si elle choisit cette dernière option, la police devra examiner l'affaire et décider de retirer la sanction ou de la transférer devant les tribunaux.
« Nous faisons tout notre possible pour faire avancer cette enquête rapidement et nous avons réalisé plusieurs évaluations », a déclaré mardi un porte-parole de la police dans un communiqué.
Dans la note, Scotland Yard note également qu'« en raison de la quantité importante de matériel de recherche à évaluer, un plus grand nombre de cas pourraient être renvoyés à l'ACRO ».
Le Met enquête sur 12 événements qui auraient pu enfreindre les règles du confinement en raison de la pandémie, dont trois réunions auxquelles le Premier ministre Boris Johnson a participé.
Dans le cadre de leurs enquêtes, les agents ont envoyé plus d'une centaine de questionnaires en février dernier demandant les hypothèses impliquées dans leur participation aux événements.
La semaine dernière, Scotland Yard a annoncé qu'elle avait commencé à interviewer des témoins clés de ces célébrations, tenues entre 2020 et 2021.
La police dispose de plus de 300 photographies et 500 pages de documents avec des preuves présumées des Fêtes, qui ont également fait l'objet d'une enquête indépendante de la haute responsable Sue Gray, dont elle n'a pas pu publier le rapport complet pour ne pas interférer avec celui du Met.
(Avec des informations d'EFE)
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