Israël a arrêté 12 terroristes présumés de l'EIIS, qui ont revendiqué la responsabilité des récentes attaques qui ont fait six morts

La police a indiqué que des objets pouvant indiquer un soutien à l'organisation djihadiste avaient été saisis. Cette série d'arrestations fait suite à l'annonce lundi par le Premier ministre Naftali Benet de mesures de sécurité renforcées pour empêcher de nouvelles attaques.

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Friends carry the coffin during the funeral of Israeli border police officer Shirel Abukart who was killed during an attack in the city of Hadera, in Netanya, northern Israel March 28, 2022. REUTERS/Corinna Kern
Friends carry the coffin during the funeral of Israeli border police officer Shirel Abukart who was killed during an attack in the city of Hadera, in Netanya, northern Israel March 28, 2022. REUTERS/Corinna Kern

La police israélienne, dans le cadre d'une opération conjointe avec le Service de sécurité intérieure (Shin Bet), a arrêté ce matin 12 personnes ayant des liens présumés avec l'État islamique, un groupe qui a revendiqué deux attaques récentes dans le pays qui ont fait six morts.

« Les troupes ont attaqué les maisons de 12 personnes soupçonnées d'appartenir à l'organisation terroriste État islamique. Lors d'une perquisition de plusieurs suspects, des objets ont été saisis qui pourraient indiquer un soutien à l'organisation terroriste », a déclaré un porte-parole de la police.

L'opération a été menée dans des villes arabes de la région de Wadi Ara, près de la ville de Hadera, où la dernière des attaques a eu lieu dimanche dernier. Lors de cet incident, deux assaillants ont ouvert le feu sur des agents de la police des frontières israélienne, tuant deux d'entre eux et en blessant trois autres, avant d'être tués par des agents en civil qui se trouvaient dans la région.

Cette série d'arrestations fait suite à l'annonce lundi par le Premier ministre Naftali Benet de mesures de sécurité fortes pour empêcher de nouvelles attaques.

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Le Premier ministre d'Israël, Naftali Benet. EFE/EPA/ABIR SULTAN /Piscine/Archives

La plus importante de ces mesures est la mise en œuvre d'un régime d'arrestation connu sous le nom de détention administrative, généralement utilisé contre les Palestiniens en Cisjordanie, qui permet aux suspects d'être enfermés sans inculpation ni procès pour des périodes renouvelables, allant de trois à six mois.

« Le Premier ministre Benet a souligné qu'il s'agissait d'une nouvelle situation qui oblige les forces de sécurité à se préparer et à s'adapter aux circonstances dans lesquelles des segments extrémistes du secteur arabe, guidés par une idéologie islamiste extrême, se livrent au terrorisme et nuisent à des vies humaines », a déclaré un porte-parole du président a déclaré lundi, après l'annonce des nouvelles mesures.

L'attaque de dimanche et une série d'attaques à l'arme blanche lundi dernier qui ont tué quatre civils israéliens ont été perpétrées par des citoyens arabes d'Israël, ce qui est inhabituel et représente un défi plus important pour les forces de sécurité.

(Avec des informations d'EFE)

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