Le vice-président de l'Uruguay s'est félicité du résultat du référendum et a réitéré l'objectif de Lacalle Pou : « L'ouverture sur le monde est fondamentale »

Beatriz Argimón a estimé que la victoire du « NON » dans la consultation sur la loi de considération urgente montrait le soutien de la majorité des citoyens au gouvernement.

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Fotografía de archivo en la
Fotografía de archivo en la que se registró a la vicepresidenta de Uruguay, Beatriz Argimón, quien anunció que su país albergará varias sesiones de la Corte Interamericana de Derechos Humanos (CorteIDH) en 2022. EFE/Raúl Martínez

La vice-présidente de l'Uruguay, Beatriz Argimón, a souligné lundi que la victoire du « NON » au référendum sur la loi de considération urgente (LUC) montrait le soutien de la majorité des citoyens au gouvernement de Luis Lacalle Pou.

« Nous pouvons dire que le résultat du référendum a confirmé la voie du gouvernement », a déclaré le responsable lors d'un entretien avec la radio argentine Radio Mitre.

Avec 99 % des votes comptés, le « Non » a remporté plus de 50,5 % des voix ce dimanche, ce qui signifie que les 135 articles contestés du LUC, le projet phare de l'exécutif, est toujours en vigueur.

La consultation a toutefois montré la division en deux moitiés politiques de la population du pays d'Amérique du Sud. Argimón a rappelé que parmi les points les plus débattus au cours de la campagne figuraient des articles liés à la sécurité publique, qui doublaient les peines infligées aux adolescents qui commettent des crimes, alourdissaient la peine pour trafic de drogue et griefs des autorités publiques.

LUC Uruguay

À cet égard, Argimón a expliqué que, pour les crimes les plus graves, la loi prévoit « un régime plus sévère » dans le cas des mineurs et garantit que les adultes tiennent leurs dossiers, ce qui n'était pas prévu jusqu'à présent. Dans le même temps, ils ont cherché à montrer « leur soutien à la police dans leur travail ».

Le vice-président a également évoqué les déclarations du président Lacalle Pou, qui, en célébrant le résultat, a promis que l'Uruguay continuerait à s'ouvrir au monde et a qualifié le Mercosur de « trop protectionniste ».

« En tant que pays, nous avons besoin de cet assouplissement », a confirmé Argimón. « Notre président s'est engagé dans la bonne voie, en soulevant d'abord la question avec les partenaires. L'ouverture sur le monde est essentielle. »

Enfin, la vice-présidente uruguayenne a évoqué la situation en Ukraine : elle a déclaré que le gouvernement ne proposait pas la catégorisation de Poutine comme criminel de guerre, bien qu'elle ait souligné qu'elle s'était prononcée contre l'invasion du président russe.

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