Le Bureau du Médiateur propose une réforme du système pénitentiaire et pénitentiaire du pays

L'organisme autonome considère que le surpeuplement des centres de détention temporaire représente un risque pour les personnes privées de liberté.

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Noviembre 22 de 2015.- El indulto no es un mecanismo nuevo a la hora de adelantar procesos de paz con grupos armados. Sin embargo, el perdón anunciado por el gobierno a 30 guerrilleros de las FARC, contempla un proceso de incorporación, en aras a la etapa del postconflicto.
Colprensa / ARCHIVO.
Noviembre 22 de 2015.- El indulto no es un mecanismo nuevo a la hora de adelantar procesos de paz con grupos armados. Sin embargo, el perdón anunciado por el gobierno a 30 guerrilleros de las FARC, contempla un proceso de incorporación, en aras a la etapa del postconflicto. Colprensa / ARCHIVO.

Lundi, le Médiateur, Carlos Camargo, a proposé une réforme globale du système pénitentiaire et pénitentiaire. Pour l'organisme autonome, le problème de la surpopulation dans les commissariats de police met en danger les droits des personnes privées de liberté.

Camargo a présenté la proposition lors du forum « La crise de la surpopulation carcérale : progrès et défis à surmonter », auquel ont participé des autorités du ministère de la Justice, de la Police nationale, du Conseil supérieur de la magistrature, de l'Institut national pénitentiaire et pénitentiaire (INPEC) et de la prison et l'Unité des services pénitentiaires (Uspec).

« La crise carcérale, ajoutée aux événements de ces derniers jours, met en évidence la nécessité de mener une réforme législative qui réoriente le système carcéral et pénitentiaire », a expliqué le Médiateur. Selon Camargo, il est important de rétablir la confiance dans la société dans ses institutions, « et qu'elle permette la réalisation des objectifs de la garde et de la protection des droits de l'homme », a-t-il ajouté.

Pour cette raison, le responsable a fait valoir qu'une nouvelle politique criminelle est nécessaire, axée sur la prévention de la criminalité, facilite la réadaptation et permet de briser le cycle criminel de la récidive en prison. « Nous avons besoin d'une politique criminelle sérieuse et cohérente, vraiment utile pour assurer la sécurité des citoyens, mais sans négliger les droits humains des personnes privées de liberté », a déclaré Camargo.

La situation actuelle de surpopulation

Dans cette optique, le Bureau du Médiateur a annoncé qu'il publierait dans les prochains jours un rapport sur les conditions des droits de l'homme et la surpopulation dans les centres de détention temporaire dans tout le pays.

À l'heure actuelle, des chiffres actuels indiquent que le niveau de surpopulation dans les prisons de l'Inpec s'élève à 20,6 pour cent ; « ce qui représente une surpopulation de 16 621 personnes privées de liberté, pour une capacité contingentaire qui s'élève à 80 647 », a déclaré l'agence autonome dans un communiqué de presse.

Le Bureau du Médiateur a précisé que, bien que le pourcentage ait diminué dans les centres de détention par rapport aux années précédant la pandémie de covid-19, cela a une raison fondamentale : « la crise humanitaire s'est déplacée vers des centres de détention temporaires », tels que les URI des bureaux du procureur et de la police stations. « Il y a une surpopulation d'environ 17 647 personnes par rapport à la capacité maximale installée, ce qui représente un taux de surpopulation de 217,4 % », indique le document.

Parmi les situations mises en évidence par l'agence qui affectent les droits humains des détenus figurent : l'accès inefficace aux services de base tels que la fourniture de services de santé et les processus de réadaptation et de réinsertion sociale, le manque de qualité de la nourriture qu'ils reçoivent et le manque d'espaces de vie adéquats qui garantissent des conditions sanitaires.

Bien que des efforts aient été déployés par l'État pour gérer la crise, Camargo affirme qu'ils n'ont pas été suffisants. « Nous notons avec inquiétude que la politique criminelle de l'État colombien s'est caractérisée par la création de nouveaux crimes dans le Code pénal et par une augmentation générale des sanctions existantes », a déclaré le défenseur. C'est pour cette raison qu'il est urgent de réformer le système pénitentiaire et pénitentiaire (...) avec les normes de qualité les plus élevées, afin d'éviter tout risque de fuite ».

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