Le Cofece inflige à AICM une amende de près de 849 millions de pesos pour pratiques monopolistiques

Les autorités aéroportuaires ont indûment refusé d'autoriser une société de transport automobile à fournir ses services dans les locaux.

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FOTO DE ARCHIVO. Vista de un avión Boeing 737-852 de Aeroméxico en el Aeropuerto Internacional Benito Juárez de Ciudad de México, México. Foto tomada el 10 de enero de 2018. REUTERS/Daniel Becerril
FOTO DE ARCHIVO. Vista de un avión Boeing 737-852 de Aeroméxico en el Aeropuerto Internacional Benito Juárez de Ciudad de México, México. Foto tomada el 10 de enero de 2018. REUTERS/Daniel Becerril

La Commission fédérale pour la concurrence économique (Cofece) a infligé jeudi une amende de 848,8 millions de pesos à l'aéroport international de Mexico (AICM) pour avoir enfreint des pratiques monopolistiques.

Dans un communiqué, ils ont détaillé qu'après une enquête sous le dossier DE-013-2018, il a été confirmé que AICM avait indûment refusé de fournir l'autorisation à la société de transport par bus terrestre UNE (UNE) qui cherchait à offrir un service de transport de passagers à destination et en provenance de Puebla. Toutefois, n'ayant pas obtenu l'approbation des autorités aéroportuaires, des avantages exclusifs ont été établis en faveur de deux titulaires de permis sur la même route, ce qui les a isolés de la concurrence au détriment des utilisateurs.

(Capture d'écran : Twitter)
(Capture d'écran : Twitter)

L'organisme de réglementation a noté que ce n'était pas la première fois que l'AICM agissait de cette manière, mais qu'il existait déjà des antécédents de sanctions pour des pratiques monopolistiques, de sorte qu'elle était déjà considérée comme un récidiviste.

Afin de vérifier l'abolition des pratiques anticoncurrentielles, le Cofece peut demander à l'AICM, pendant une période de cinq ans et à tout moment, des documents prouvant le respect des obligations imposées.

Outre le fait qu'il doit « garantir le service d'accès à l'aéroport, tant pour l'UNE, s'ils sont toujours intéressés et en font la demande à nouveau, que pour les opérateurs économiques qui obtiennent ou ont obtenu un permis délivré par le Secrétariat des infrastructures, des communications et des transports », la déclaration lit.

aeromexico - avion - aéroport CDMX - 27/05/2020
Un avion d'Aeromexico Airlines atterrit à l'aéroport international Benito Juarez, à Mexico, le 20 mai 2020, au milieu de la nouvelle pandémie de coronavirus Covid-19. - De la suspension de tous les vols à la réduction des salaires de leurs employés, les compagnies aériennes latino-américaines prennent des mesures extrêmes et demandent l'aide du gouvernement face à la expansion du coronavirus, qui pourrait leur laisser des pertes de 15 000 millions de dollars cette année. (Photo par PEDRO PARDO/AFP)

Une fois la décision notifiée à l'AICM, l'opérateur économique a le droit de saisir le pouvoir judiciaire de la Fédération pour faire examiner les actions de la Commission, dans le cadre d'un procès en amparo indirect.

Plus d'informations en cours de développement.

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