Enrique Wong : « Les votes ne seront pas atteints pour libérer le président Pedro Castillo »

Le parlementaire et deuxième vice-président a déclaré que si d'autres vidéos ou déclarations apparaissaient qui compromettaient le président, il appuierait le poste vacant.

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Enrique Wong, membre du Parlement et deuxième vice-président des présidents du Congrès de la République, a déclaré qu'il ne pense pas que les votes nécessaires seront obtenus pour le poste présidentiel. Ce vote aura lieu le lundi 28 mars.

« 87 votes ne seront pas atteints. Nous sommes donc dans un dilemme, sommes-nous encore confrontés à plus et créons-nous plus d'instabilité ou cherchons-nous le président à amender et à essayer de se corriger ? Mais si plus de vidéos apparaissent, elles apparaissent plus que cela ne le compromet, il faudrait sans aucun doute soutenir le poste vacant », a-t-il déclaré à la périphérie du Parlement, dans des déclarations à la presse.

Le parlementaire a également commenté la confirmation du président Pedro Castillo, qui a déjà confirmé qu'il assistera au Congrès lundi.

« Nous nous félicitons qu'il vienne répondre à toutes les questions qu'il y a et à toutes les questions qui existent », a-t-il dit.

D'autre part, Wong a également nié que les observateurs de l'EA de l'Organisation des États américains (OEA), que le chancelier a demandé, contrôlent le débat sur la motion de vacance de poste. Ceci après que l'on eut appris que le ministre des Affaires étrangères, César Landa, avait demandé qu'une équipe de l'OEA soit autorisée à présent lors de la visite du président au Parlement et du vote des membres du Congrès sur la vacance.

« Le rôle de l'OEA ne va pas nous qualifier pour le Congrès. Le Congrès est une institution indépendante, c'est l'une des trois branches de l'État. En tant qu'observateur on peut venir donner un certain avis, mais pour intervenir, non, de quelque façon que ce soit », a-t-il dit.

DEMANDE D'ASSISTANCE DES SUPERVISEURS DE L'OEA

Le 25 mars, on a appris que César Landa, Ministre des affaires étrangères du Pérou, avait envoyé un document au président du Congrès de la République, Maria del Carmen Alva, demandant l'autorisation pour l'entrée de trois observateurs de l'Organisation des États (OEA) ce lundi 28 mars, lorsque la plénière du Parlement débattra du motion de vacance contre le président Pedro Castillo.

La demande reconnaît la principale question qui sera discutée ce jour-là. Le document indique que « par rapport au débat qui aura lieu au Congrès de la République, le 28 mars, sur la motion de vacance de poste déposée contre le président de la République ».

« À cet égard, je transfère pour examen à son Bureau la note adressée par le Bureau du Secrétariat général de l'Organisation des États américains (OEA) au Pérou, demandant que des facilités soient mises à la disposition des fonctionnaires suivants de l'OEA pour assister au débat du Congrès plénier sur la 28 juin mars », peut-on y lire.

Le ministre des Affaires étrangères mentionne Jean Michel Arrighi (secrétaire aux affaires juridiques), Maricarmen Plata (secrétaire à l'accès aux droits et à l'équité) et Miguel Ángel Trinidad, représentant de l'OEA au Pérou.

« Je suis d'accord avec vous, Madame la Présidente, pour dire qu'il est important que le débat en question soit mené avec la plus grande transparence possible pour les citoyens et la communauté internationale, étant donné son importance pour la gouvernance du pays et pour la préservation et la pleine validité des la démocratie sur le continent. Pour cette raison, je serais reconnaissant à cette délégation de l'OEA, qui a été invitée par notre gouvernement à participer à ce débat, de faciliter le dossier », conclut la lettre.

Jusqu'à présent, María del Carmen Alva n'a pas répondu à cette demande, mais cette demande a poussé plusieurs membres du Congrès de l'opposition à protester contre la présence éventuelle d'observateurs à la session plénière du Congrès de la République.

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