Le FGR a extradé deux criminels présumés vers les États-Unis

L'un d'eux, identifié comme Jorge « R », a été arrêté pour sa responsabilité probable dans les crimes de blessures, d'homicide et de maltraitance d'enfants

Le Bureau du procureur général de la République (FGR) a annoncé que, conformément au traité d'extradition signé entre le Mexique et les États-Unis d'Amérique, il extradait deux personnes, présumées responsables de divers crimes.

Les deux personnes de nationalité américaine ont été demandées par des tribunaux différents.

Dans le premier cas, Jorge « R » a été identifié, il est requis par le tribunal de district du comté de Chaves, au Nouveau-Mexique, pour sa responsabilité probable dans les crimes de blessures, d'homicide, et de maltraitance d'enfants.

En revanche, l'autre détenu a été identifié comme étant Daniel « T », devra être déposé auprès du tribunal fédéral de district pour le district ouest de Caroline du Nord, car il est probablement responsable des crimes d'association criminelle pour commettre des fraudes par courrier et par télévirement.

Jorge « R » a été remis à des agents américains à l'aéroport international de Toluca City, dans l'État de Mexico, tandis que Daniel « T » à l'aéroport international de Mexico, pour le transfert final.

Photographie de stock montrant un homme menotté. EFE/Esteban Biba

Entre le 1er janvier 2006 et le 1er août 2021, 1 339 demandes officielles d'extradition ont été présentées par le gouvernement des États-Unis vers le Mexique pour des crimes contre la santé, des homicides, des associations criminelles et du blanchiment d'argent, principalement.

La relation bilatérale en matière d'extradition a une longue histoire. Le premier traité d'extradition entre les deux nations dans ce domaine a été signé en 1861, remplacé par un nouveau en 1899 et finalement le plus important a été celui des années 70 qui reste en vigueur.

De même, en 1975, la Loi sur l'extradition internationale a été promulguée, qui détermine les conditions de fonctionnement des procédures d'extradition lorsqu'il n'existe aucun traité international entre le Mexique et un autre État.

Certaines mesures souvent utilisées par les coupables probables sont l'accès aux amparos, qui empêchent la loi américaine de les extrader. Un exemple est celui de Joaquín « El Chapo » Guzman, qui a refusé en 2014 d'empêcher une éventuelle extradition vers les États-Unis, où il faisait face à différentes accusations devant différents tribunaux fédéraux.

Il convient d'ajouter qu'en 2021, la dynamique de l'extradition entre le Mexique et les États-Unis a acquis une pertinence médiatique, car il y a eu plusieurs affaires très médiatisées, par exemple l'extradition vers le Mexique de l'ancien secrétaire à la Défense Salvador Cienfuegos ou la situation qui s'est produite dans l'affaire García Luna.

Entre le 1er janvier 2006 et le 1er août 2021, 1 339 demandes officielles d'extradition du gouvernement américain vers le Mexique ont été présentées. (AFP)

C'est la même année qu'Antony Blinken, secrétaire d'État américain dans le cadre du Dialogue de haut niveau sur la sécurité (DANS), s'est rendu au Mexique.

CNN a annoncé que la réunion du ministre mexicain des Affaires étrangères avec Blinken, qui sera accompagné du secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, et du procureur général, Merrick Garland, se concentrera en particulier sur la question des visas gelés pour les nouveaux agents de la DEA opérant au Mexique, ainsi que sur comme pour empêcher l'extradition des leaders du trafic de drogues les plus recherchés par les États - Unis.

Pour sa part, le secrétaire aux Affaires étrangères (SRE), Marcelo Ebrard, a annoncé que, lors de cette réunion, le Mexique proposera aux États-Unis un changement de politique de sécurité pour laisser derrière lui l'Initiative Mérida, pour lutter contre le trafic de drogue et le crime organisé, et exigera la réciprocité dans le contrôle des armes la traite, l'assistance juridique et les extraditions.

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