L'armée a déjoué deux attaques terroristes dans le Norte de Santander

L'institution militaire a indiqué que les engins explosifs avaient été installés par des membres de l'ELN opérant dans la région.

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L'Armée nationale a indiqué qu'en moins de 24 heures, elle avait réussi à contrecarrer deux actions terroristes dans deux municipalités du département de Norte de Santander, dans la région de Catatumbo, qui auraient été lancées par des membres de l'Armée de libération nationale (ELN).

Comme l'a rapporté à la radio de la MRC le commandant de la Force opérationnelle Vulcano, le colonel Diego Jaramillo Muñoz, le premier cas s'est produit dans la municipalité de La Gabarra, dans la zone rurale de la municipalité de Tibú, où des uniformes de l'armée ont désamorcé un groupe de cylindres de bombes.

L'agent a expliqué à la station que les engins explosifs avaient été installés à quelques mètres d'un abattoir, à proximité duquel se trouvent également des maisons de paysans et une zone de pêche et d'extraction de sable de la rivière Catatumbo. Il a donc souligné que, si les cylindres de bombes n'avaient pas été intervenus, la population civile de la municipalité aurait été touchée.

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Dans une interview accordée à RCN News, le commandant de la force opérationnelle Vulcano a ajouté que l'intervention des engins explosifs avait été rendue possible par des membres de la deuxième division de l'armée, arrivés sur les lieux après avoir été alertés par la communauté.

La deuxième attaque que l'armée nationale a empêchée a eu lieu dans la municipalité de Convención, où des membres de l'ELN ont installé un engin explosif à quelques mètres de la Banque agraire municipale, comme indiqué par l'institution militaire dans un communiqué.

Ensuite, l'institution militaire a assuré qu' « elle continuera à travailler contre toute menace qui altère la tranquillité et l'intégrité des habitants de cette région ».

Dans la nuit de ce mercredi 23 mars, des hommes armés, qui auraient appartenu à des dissidents des FARC, ont attaqué le poste de police de la municipalité de Teorama, dans le département de Norte de Santander, pendant environ 40 minutes.

Dans des vidéos partagées via les réseaux sociaux, les guérilleros tirés contre le poste de police sont entendus par les guérilleros, tandis que certains de ces subversifs sont observés en train de pénétrer dans la zone urbaine.

Outre l'attaque armée, il était également connu que, au milieu du harcèlement, les guérilleros avaient abandonné près du bureau du maire municipal un cylindre qui contenait apparemment des explosifs.

Les informations préliminaires connues par le magazine Semana indiquent que, pour le moment, aucun blessé ou décès n'est signalé après l'attaque armée. Cependant, les autorités ont indiqué que plusieurs maisons situées à proximité des lieux de l'incident avaient endommagé leurs façades.

Voici la vidéo de l'attaque armée à Teorama, dans le nord de Santander :

Ce mercredi 23 mars, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a présenté son rapport « Les défis humanitaires 2022 », dans lequel il avertissait que, en 2021, la violence et le conflit armé se sont intensifiés en Colombie.

Selon le rapport, l'un des événements violents qui a le plus augmenté au cours de l'année écoulée est celui des attaques à l'aide d'engins explosifs, puisque, selon le rapport, le nombre de victimes a augmenté de 24% par rapport à 2020.

Au total, 486 victimes de ces engins ont été signalées dans tout le pays, dont 137 ont été signalées dans le Norte de Santander, suivies par Arauca, avec 131, et Chocó avec 38. Le rapport du CICR a également noté que, sur ces 486 victimes, 258 étaient des civils.

Dans le document, l'organisation internationale a conclu que ce nombre de victimes de munitions explosives en Colombie en 2021 était le plus élevé enregistré dans le pays au cours des cinq dernières années.

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