Ce mardi 22 mars, la réforme de l'article 10 de la loi générale sur la santé, qui réglemente l'objection de conscience du personnel médical des instituts de santé publique au Mexique, est discutée au sein de la Commission de la santé de la Chambre des députés. Ainsi, l'importance de cette initiative pourrait avoir une interférence directe avec la population afin de pouvoir exercer son droit légitime à la santé.
Jusqu'à présent, l'objection de conscience est comprise comme le droit auquel le personnel médical et infirmier du système national de santé peut faire appel pour « s'excuser de participer à la fourniture de services de santé ». Cela ne peut pas être appelé lorsque « la vie du patient est mise en danger ou constitue une urgence médicale » et qu'il est établi que l'exercice d'une telle urgence » n'entraînera aucun type de discrimination au travail ».
En d'autres termes, si un médecin, un infirmier ou quiconque fournit ses services dans le secteur de la santé publique décide de ne pas participer à une pratique qu'il juge contraire à ses convictions individuelles, il peut adhérer au droit à l'objection de conscience de ne pas fournir un tel service. À cet égard, il est nécessaire de contextualiser le fait qu'il y a eu des cas dans lesquels des médecins ont décidé de ne pas participer à des cas d'interruption légale de grossesse (ILE).
Ainsi, la Cour suprême de justice de la nation (SCJN) a dû intervenir et, après une série de réflexions et de délibérations, a déterminé que l'exercice de l'objection de conscience ne pouvait se manifester qu'individuellement et ne devait pas affecter les institutions publiques, car elles servaient un plus grand intérêt qui est de fournir à la population des services de santé agréés par l'État.
Avec cela, il a été proposé de modifier l'article 10 de la LGS afin que l'objection de conscience soit comprise comme « la décision individuelle prise par le personnel médical professionnel et infirmier rattaché au système national de santé, de cesser d'accomplir un acte médical, légalement approuvé et légalement exécutoire, en le considérant incompatibles avec leurs convictions fondamentales, leurs principes moraux ou leur conscience éthique ».
Ainsi, pour que la population ait accès à chacun des services que l'État doit garantir dans le secteur de la santé, cette réforme promeut divers mécanismes qui promeuvent le fait que toutes les unités médicales, cliniques et hôpitaux du secteur public disposent du personnel formé et disposé à mener à bien pratiques.
En ce qui concerne la nature sociale et l'impact que cela peut avoir sur la population, il est nécessaire de comprendre, par exemple, que la légalisation de l'avortement atteint de plus en plus d'États chaque jour, afin que cette pratique puisse s'étendre à tout le Mexique et que les médecins devront fournir ce service aux femmes qui décider de le faire chaque fois que vous n'avez pas plus de 12 semaines de gestation.
En outre, le Movimiento Ciudadano (MC), au Congrès de l'Union, a présenté une initiative de réformes constitutionnelles visant à promouvoir la mort dans la dignité. En effet, en janvier de cette année, ils ont proposé de modifier les articles 4 et 73 de la Constitution politique des États-Unis du Mexique (CPEUM) afin que le Congrès ait le pouvoir de publier la loi générale sur la volonté anticipée (LGVA).
Plus précisément, Álvarez Máynez a fait référence à l'ajout des sections XXX et XXXI à la 4e Constitution, déclarant que chacun a le droit d'exercer la volonté anticipée de manière libre, expresse et informée. Pour faire valoir cet ajout, le député a déclaré que le droit à une vie digne contient implicitement le droit à une mort digne.
En ce qui concerne l'article 73, il a dit que la section XXXII devrait être créée, qui propose que la loi générale soit publiée qui établit les principes et les bases auxquels les ordres gouvernementaux en matière d'avance devront être soumis.
Cela signifie que les grandes lignes du cadre juridique dans le secteur de la santé, au niveau fédéral, sont en train de devenir très controversées par rapport à l'actuel. Ainsi, l'un des scénarios possibles auxquels les établissements de santé seront confrontés est la possibilité que leur personnel ne veuille pas exercer certaines activités auxquelles ils sont obligés, de sorte que cette loi prévoit cela pour garantir l'accès aux services de santé offerts par l'État.
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