Mercredi 16 mars dernier, dans l'après-midi, un massacre s'est produit dans le quartier de Darío Aristizábal, district de Bolombolo, juridiction de la municipalité de Venise (Antioquia). L'événement a fait trois morts.
Un groupe d'hommes armés est arrivé à l'endroit où ces trois personnes partaient, un Vénézuélien de 24 ans et deux filles âgées de 14 et 15 ans, au milieu de Bolombolo. Ils ont ensuite ouvert le feu sans discernement et sans un mot.
Le commandant de la région numéro 6 de la police nationale, le général de brigade Gustavo Franco Gómez, a déclaré qu' « une équipe spécialisée de criminologie avait été déplacée pour procéder à la collecte des preuves et à l'inspection sur les lieux ».
En outre, selon le commandant, des travaux de recherche sont déjà en cours pour « continuer à avancer et dans les prochains jours, nous obtiendrons des résultats tangibles contre cette organisation qui a généré et provoqué cet événement fatidique qui a affecté la vie de ces citoyens ».
Le maire de la municipalité de Venise, Oscar Andrés Sánchez, s'est également exprimé à cet égard. Il a dit qu'il avait demandé aux autorités d'enquêter rapidement sur l'incident et que le Commissariat aux familles et le Secrétariat du gouvernement accompagnaient les familles des victimes.
Le gouverneur d'Antioquia, Aníbal Gaviria Correa, a regretté ce qui s'est passé dans la municipalité du sud-ouest du département et a promis des enquêtes pour identifier les mobiles et les auteurs.
Selon l'Institute for Development and Peace Studies (Indepaz), ce massacre est le 23e massacre qui a eu lieu dans le pays en 2022, avec un total de 61 morts. C'est également le quatrième à se produire en Antioquia, avec treize décès.
Il convient de rappeler qu'en 2021, 96 massacres ont eu lieu et 338 vies y ont été perdues. Quatorze massacres ont eu lieu à Antioquia l'année précédente.
Pour y parvenir, l'institution prévoit de bénéficier à 2 560 victimes au cours du mois de mars, résidant dans 107 municipalités d'Antioquia avec une compensation économique s'élevant à 29 551 millions de pesos.
Dans sa déclaration de ce mercredi 16 mars, l'entité étatique souligne que « cette mesure de réparation favorise la population priorisée pour améliorer ses conditions de vie et compenser les actes de victimisation, tels que les déplacements forcés, les homicides et la disparition forcée de proches, les enlèvements, autres crimes ».
Le premier de ces jours aura lieu à Medellín, où 965 personnes vivant dans la capitale d'Antioquia et dans les municipalités voisines recevront les indemnités correspondantes.
Au total, il y aura 33 jours de compensation coordonnée par l'entité et les maires locaux. Les transferts seront effectués au moyen de crédits bancaires et, à son tour, affirme l'Unité, des orientations seront fournies pour l'investissement approprié de ces fonds et offres dans l'éducation, les pensions, le logement et les entreprises productives.
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