Les membres de l'Union des maires de Mexico (UNACDMX) ont exprimé leur désapprobation quant à la participation du maire de Cuauhtémoc au processus, Sandra Cuevas Nieves, dans la matinée de ce jeudi 17 mars.
Par le biais de son compte Twitter officiel, le maire Miguel Hidalgo, Mauricio Tabe Echartea, a qualifié d' « attaque contre la démocratie » la détermination prise par le juge de contrôle de la prison de Norte sur les accusations portées contre Cuevas Nieves.
Tabe Echartea a souligné que les citoyens de la démarcation avaient voté pour le représentant de Va por Mexico le 6 juin 2021 ; cependant, elle a accusé les groupes au pouvoir d'enlever à l'opposition « ce qu'ils ne pouvaient pas gagner aux urnes ».
« Ce qui s'est passé aujourd'hui avec @SandraCuevas_ est une attaque très grave contre la démocratie. Les voisins de Cuauhtémoc ont voté pour elle et elle a été élue avec toute la loi, mais maintenant ils veulent la battre à la dure ce qu'ils n'ont pas pu gagner aux urnes. Tout notre soutien pour elle », a écrit la panista.
De même, le maire d'Álvaro Obregón, Lía Limón, a décrit comme une « attaque contre la démocratie » que le juge fédéral a liée à la procès à Cuevas Nieves pour leur implication présumée dans des crimes de vol, d'abus d'autorité et de discrimination.
Comme l'ont mentionné Limón García, membres de l'Union des maires de Mexico (UNADMX), ainsi que les dirigeants du Parti d'action nationale (PAN), la capitale du pays, Andrés Atayde, et la Révolution démocratique (PRD), Nora Arias, ont assisté à la prison du Nord pour soutenir le maire de la Cuauhtémoc, Sandra Cuevas.
Avant la décision judiciaire, les représentants de l'exécutif des différentes démarcations se sont entretenus avec les médias présents et ont noté leur désaccord avec la plainte déposée contre le maire, estimant qu'il s'agissait d'une initiative visant à « battre » l'opposition.
Adrián Ruvalcaba, membre du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) et maire de Cuajimalpa, a demandé au juge de respecter l'État de droit, car, de son point de vue, les mesures de précaution imposées à Cuevas Nieves étaient « excessives ».
Pendant ce temps, le chef d'Alvaro Obregón a demandé de mettre fin à « l'utilisation factice » de la loi : « Nous ne pouvons pas permettre l'utilisation factice de la justice, nous ne pouvons pas permettre la fabrication de crimes ».
Pendant ce temps, le maire de Benito Juárez, Santiago Taboada, a indiqué que l'UNADMX reste uni et se battra pour mettre fin à la « persécution politique » contre celle des membres de l'organisation politique.
Il s'agit de la deuxième position commune des maires sur le sujet, car le 14 mars, ils ont manifesté leur « surprise et indignation » face aux mesures de précaution imposées par le procureur général de la justice de Mexico (FGJCDMX).
Dans un communiqué de presse, l'organisation opposée au gouvernement de la capitale du pays a indiqué que ces actions en justice avaient été lancées « de manière absurde et injustifiée » par la juge Elma Maruri Carballo.
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