Le réseau social Twitter a annoncé jeudi une stratégie pour lutter contre la désinformation et la manipulation électorale face aux élections présidentielles françaises.
Twitter interdit les « tweets contenant des informations fausses ou fausses sur les formulaires de participation aux élections » et affiche un avertissement « tag » dans les messages qui « nuisent à la confiance dans les élections ou les résultats ».
« Les tweets marqués dans le cadre de cette politique réduiront la visibilité sur les services de Google », a déclaré le réseau social. Il fournit également un message contextuel sur l'élection de « sources officielles et fiables » et de validateurs (programmes de vérification des faits).
Twitter rappelle que lorsqu'il est entré dans la période électorale en 2019, la loi française a interdit « la publicité des médias liés au pays et les publicités contenant des messages politiques », comme c'est déjà le cas.
L'action de Twitter fait suite à plusieurs controverses internationales ces dernières années.
En 2018, le scandale Cambridge Analytica a éclaté. Le cabinet de conseil britannique a utilisé les données personnelles de dizaines de millions d'utilisateurs de Facebook pour mener des campagnes publicitaires ciblées à grande échelle qui ont un impact sur les électeurs britanniques et ceux des États-Unis.
En 2020, le président américain Donald Trump, l'un des utilisateurs de Twitter les plus suivis à l'époque, a commencé à répandre l'idée qu'une élection pour finalement affronter Joe Biden pourrait être contaminée en raison de mesures spéciales prises par l'État pendant la pandémie de COVID-19, telles que la facilitation du vote à distance.
L'élection s'est terminée avec la victoire du démocrate Biden, et les accusations de Trump ont été portées aux attaques contre la colline du Capitole par des partisans en janvier 2021.
Twitter et Facebook ont finalement décidé d'exclure Trump de la plateforme après 7 jours d'assaut sur la colline du Capitole après avoir été accusés d'avoir relâché et censuré certaines personnes par d'autres.
Facebook, Instagram, Wastav et Google (YouTube) ont conclu des accords de confirmation avec les médias, y compris l'AFP.
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