Le régime nicaraguayen, par l'intermédiaire du ministère de l'Intérieur, a ordonné la fermeture de 25 autres ONG, dont une association de journalistes, un écologiste et d'autres défenseurs des droits de l'homme, des femmes autochtones et des droits humains, a annoncé jeudi la législature.
Au Nicaragua, l'exécutif de Daniel Ortega, avec le vote des députés sandinistes et de leurs alliés, a interdit au moins 87 ONG nicaraguayennes depuis décembre 2018.
Le ministère de l'Intérieur a également annulé les enregistrements et les émissions perpétuelles de six ONG américaines et de six ONG européennes.
L'Assemblée nationale (Parlement), avec une majorité officielle, a inscrit la nouvelle initiative à l'ordre du jour de jeudi, de sorte qu'elle devrait être présentée à la plénière.
Les ONG sont l'Association Operation Smile du Nicaragua, l'Association des journalistes nicaraguayens Dr. Pedro Joaquín Chamorro Cardenal et l'écologiste Alexander Von Humboldt Center for the Promotion of Territorial Development and Environmental Management (Humboldt Center).
Également la Fondation Violeta Barrios de Chamorro pour la réconciliation et la démocratie, la Fondation nicaraguayenne pour le développement économique et social (Funides), la Fondation pour l'éthique civique et la transparence, la Fondation pour la liberté et l'Association Vital Voices of Nicaragua.
En outre, la Fondation Agora Parneships, la Fondation pour l'autonomie et le développement de la côte atlantique du Nicaragua, l'Association civile des jeunes entrepreneurs du Nicaragua, la Harvard Club Association du Nicaragua, la Fondation nicaraguayenne pour la dignité humaine et le Social Club de Matagalpa.
De même, la Citizen Crusade for Democracy Foundation, la Kolping-Nicaragua Foundation, l'Institute for Observation Foundation for Democracy and Human Rights, la Women's Collective Civil Association le 8 mars, la Fondation Alumni Scholarship Fund de la Central America School (FOBECA), le développement local Fund Association et Women from Nicaragua.
Les autres sont l'Atlantic Coast Centre for Justice and Human Rights Association, le Christian Center for Human Rights Association et l'Association Centre for Violence Prevention.
Selon le ministère de l'Intérieur, ces 25 ONG n'ont pas communiqué leurs états financiers avec leurs ventilations détaillées des revenus, des dépenses, de la balance de vérification et de la ventilation des dons (origine, origine et bénéficiaire final).
De plus, a-t-il fait valoir, leurs conseils d'administration n'ont pas fait rapport, ce qui viole la Loi générale sur les entités juridiques à but non lucratif.
Le portefeuille a donc proposé d'annuler l'enregistrement de ces 25 ONG dans un délai de 72 heures.
Les actifs et actions appartenant à ces associations/fondations feront l'objet d'une liquidation préalable, sinon ils deviendront la propriété de l'État, conformément à l'initiative.
Le Nicaragua traverse une crise politique et sociale depuis avril 2018, qui s'est accentuée après les élections générales controversées du 7 novembre, au cours desquelles Daniel Ortega a été réélu pour un cinquième mandat, quatrième consécutif et deuxième avec sa femme, Rosario Murillo, en tant que vice-présidente, avec son principal prétendants en prison.
(Avec des informations d'EFE)
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