La scission du pouvoir en Thaïlande pourrait mener à des élections anticipées

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Le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-O-Cha rencontre jeudi les dirigeants des partis de la coalition gouvernementale pour tenter de résoudre une scission qui pourrait mener à des élections anticipées.

Le chef du gouvernement nous a invités à dîner au luxueux Rajpruek Club, dans le nord de Bangkok.

Prayut Chan-Ocha, qui dirige une coalition de 16 partis politiques, doit mettre fin à son mandat en mars 2023.

Cependant, le vice-premier ministre Prawit Wong Suwan a déclaré que des élections générales pourraient avoir lieu fin 2022.

Il semble que la coalition du pouvoir soit de plus en plus divisée.

En janvier, 20 députés du principal parti au pouvoir, Palang Pracharat, ont été expulsés et accusés d'avoir provoqué des objections au sein du groupe politique.

Et les sept ministres ont refusé d'assister à une réunion du cabinet en février en raison d'un désaccord sur le projet de chemin de fer de la ville.

Selon des observateurs contactés par l'AFP, Prayut Chan-O-Cha, arrivé au pouvoir en 2014 lors d'un coup d'État et légalisé par des élections controversées cinq ans plus tard, devient de moins en moins populaire.

« De nombreux Thaïlandais veulent quitter le pouvoir parce que l'économie ne va pas bien », a déclaré Thitinan Pongsudhirak de l'université Chulalongkorn de Bangkok.

En 2021, le PIB de la Thaïlande a augmenté de 1,6 %, l'un des taux les plus bas d'Asie du Sud-Est après une baisse de 6,2 % en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19.

Le gouvernement n'a pas non plus répondu aux aspirations d'un mouvement démocratique qui a fait descendre des dizaines de milliers de Thaïlandais dans la rue en 2020.

Côté bourre/orme/PC/ZM

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