Séoul, Corée du Sud (AP) : Les missiles nord-coréens lancés dans la capitale ont échoué mercredi et ont explosé dans les airs en supposant que Pyongyang pourrait bientôt lancer la provocation la plus importante, la plus importante provocation, rapportent les troupes sud-coréennes.
Au départ, les détails de l'explosion étaient inconnus ; cependant, le dixième lancement de cette année montre que la Corée du Nord est prête à améliorer son arsenal et à faire pression sur ses concurrents pour qu'ils fassent des concessions malgré les pourparlers de dénucléarisation constants.
Des missiles nord-coréens ont explosé à une altitude d'environ 20 km (12,4 miles), des responsables militaires sud-coréens ont déclaré qu'ils demandaient l'anonymat parce qu'ils ne pouvaient pas parler publiquement avec les médias à ce sujet. Il a précisé que la cause de l'explosion est inconnue.
Les chefs d'état-major interarmées sud-coréens ont déclaré dans un communiqué que le lancement avait eu lieu près de Pyongyang à 9h30 avant qu'il n'y ait un échec évident. Il a précisé que des éclaireurs américains et sud-coréens analysent les détails du lancement.
Le commandement indo-pacifique des États-Unis a déclaré plus tard que la Corée du Nord avait lancé un missile balistique, mais n'avait pas révélé s'il ne pouvait pas être lancé. Dans un communiqué, le commandement a déclaré que le lancement ne constituait pas une menace immédiate pour la région américaine et ses alliés, mais a exhorté la Corée du Nord à éviter de nouveaux gestes d'instabilité.
Les troupes américaines et sud-coréennes ont noté que Pyongyang avait testé le système ICBM lors des deux derniers lancements, citant le développement du missile Hwasong-17 annoncé par la Corée du Nord lors d'un défilé militaire en octobre 2020.
Lors des deux derniers lancements, les 27 février et 5 mars, les missiles nord-coréens ont voyagé à moyenne portée, et les experts ont déclaré que Pyongyang pourrait enfin tester des missiles balistiques intercontinentaux à longue portée.
La Corée du Nord a annoncé qu'elle avait testé des caméras et d'autres systèmes contre des satellites espions et a affirmé qu'il s'agissait d'une photographie prise depuis l'espace pendant le test, mais elle n'a pas confirmé le type de missile ou de missile lancé.
Selon les experts, la Corée du Nord souhaite renforcer ses capacités ICBM, alors qu'elle tente de mettre son premier satellite espion en orbite. Le président nord-coréen Kim Jong-un a promis d'améliorer les ICBM et les satellites espions dans le cadre d'une série de systèmes d'armes complexes identifiés par des actions militaires américaines.
Le Hwasong-17 est le plus grand missile de Corée du Nord capable de parcourir jusqu'à 15 000 kilomètres (9 320 miles), ce qui lui permet de frapper n'importe où aux États-Unis. Un projectile de 82 pieds de long de 25 mètres a été recréé lors d'une exposition de défense tenue à Pyongyang l'année dernière.
La Corée du Nord a déjà démontré sa capacité à influencer le continent américain en lançant des tests d'autres ICBM, Huasong-14 et Hwasong-15, en 2017. Certains analystes affirment que le développement d'un gros projectile signifie que le pays tente d'équiper ses armes à longue portée de multiples armes pour vaincre les systèmes de défense antimissile.
Ces derniers mois, la Corée du Nord a mené une série d'essais de missiles qui, selon les experts, visent à moderniser son arsenal et à faire pression sur le gouvernement américain, alors que les négociations sur le désarmement nucléaire affluent.